Novembre-décembre 2023
Groupe Union pour le Nord
Favoriser la réussite des enfants issus de l’Aide Sociale à l’Enfance
22 300 jeunes nordiste sont confiés à l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE) dont 10 700 grandissent au sein de maisons d’enfants ou en familles d’accueil. Le plan d’actions déployé en 2022 a créé de nouvelles places d’hébergement, des places en accueil familial et des postes supplémentaires de travailleurs sociaux en faveur des enfants protégés.
Ces enfants, souvent au parcours chaotique, doivent franchir plus d’obstacles pour atteindre leurs rêves et méritent toute notre attention. En 2023, la mise en place du comité départemental de la protection de l’enfance en partenariat avec l’État, Education Nationale, Santé, Justice permet d’apporter des réponses concrètes. Parce que chaque enfant mérite de réussir, nous, élus de la majorité départementale, souhaitons leur offrir les meilleures conditions d’entrée dans la vie adulte, en développant par exemple le mentorat et le parrainage sur l’ensemble du territoire.
Grâce aux politiques départementales en faveur de l’enfance, des collèges ou de l’emploi, la majorité Union pour le Nord offre aux jeunes Nordistes les clés pour construire leur avenir.
Paul Christophe, président du Groupe Union pour le Nord
Groupe Ecologiste, EELV et Génération.s
L’ASE : un service public de secours à l’enfant
La protection de l’enfance fait face à une situation dramatique en France et plus particulièrement dans le Nord. Le constat est sans appel : un quart des sans-abris nés en France ont connu l’Aide Sociale à l’Enfance.
Si le Département agit avec notamment, le dispositif “Entrée dans la Vie Adulte”, il doit au côté de l’Etat, renforcer ses moyens dédiés à la protection de l’enfance et rendre les métiers de la protection de l’enfance plus attractifs et mieux considérés. Le Département doit garantir la prise en compte globale des besoins de l’enfant par un accompagnement transversal unique qui englobe champs du sanitaire, du handicap et du scolaire.
Nous appelons, tout comme 25 président.es de Départements, à la tenue d’Etats Généraux de la protection de l’enfance en 2024 et proposons de suivre les recommandations du rapport “Laissez-nous réaliser nos rêves !”. Cela commence par la mise en place d’un Revenu Solidarité Jeunes comme à la Métropole de Lyon ou par la création d’un revenu de base pour les jeunes majeurs sortant de l’ASE, comme va le créer le Département d’Ille-et-Vilaine.
Plus d’infos sur : groupe-ecologiste-nord.fr
Stéphanie Bocquet, présidente du groupe écologiste
Groupe socialiste, républicain et citoyen
L’Aide Sociale à l’Enfance encore à la peine !
En novembre 2022, la Défenseure des Droits s’est saisie d’office de « la situation alarmante » de la protection de l’enfance dans le Nord en rappelant qu’elle alertait depuis des années sur son « état dramatique » dans certains territoires.
Nous avions demandé dès février 2019 la création d’une mission d’information sur la protection de l’enfance dont le Département est le chef de file.
Lors du dernier mandat, 700 places d’hébergement ont été supprimées dans les foyers. Dans le Nord, un éducateur devait suivre en moyenne 35 enfants contre 24 dans un département comme le Gers. Les démissions, droits de retrait et grèves des travailleurs sociaux en sous-effectif se sont multipliés.
Des moyens supplémentaires ont été annoncés en juin 2022. Il s’agit de mesures de rattrapage. La création de 150 places d’accueil était prévue pour l’ensemble du département. Or, sur le seul territoire de Roubaix-Tourcoing, 120 places étaient manquantes et 180 sur le Valenciennois.
Selon les syndicats, 1 000 enfants resteraient non ou mal placés dans le département. Des moyens supplémentaires doivent être débloqués. Protéger et accompagner dignement chaque enfant est une priorité !
Didier Manier, président du Groupe Socialiste, Républicain et Citoyen
Groupe Communiste et Républicain - Pour l’Humain d’Abord !
Protéger les enfants confiés : une exigence qui doit devenir une réalité
Aujourd’hui encore, les missions fondamentales en protection de l’enfance dans le Nord ne sont pas pleinement assurées. La sécurité que le Département doit garantir aux enfants confiés n’est pas une réalité, dans de trop nombreux cas. Faute de places suffisantes, des décisions de justice de placements ne sont pas exécutées, les enfants demeurant dans leur famille d’origine ou étant ballotés d’accueil temporaire en accueil temporaire.
Si l’exécutif départemental a consenti un petit effort en créant de nouvelles places à partir de 2022 (après en avoir supprimé en 2015-2016 !), la situation reste tendue puisque les besoins n’ont cessé de croitre depuis lors.
La vie des enfants et jeunes confiés est souvent faite de vulnérabilités, si ce n’est de traumatismes. Nous devons à tout prix empêcher que s’y ajoute une violence institutionnelle. Si cette mission protectrice du Département est mal remplie, ils risquent de perdre définitivement toute confiance dans les adultes et les institutions. Le Département du Nord doit impérativement mieux faire.
Isabelle Zawieja-Denizon, conseillère départementale du Canton de Denain
Septembre-octobre 2023
Groupe Union pour le Nord
Aller au collège en toute sérénité
Nos collégiens reprennent le chemin de l’école et le Département met tout en œuvre pour que les jeunes Nordistes puissent s’épanouir au sein de leur établissement. Le collège est un lieu d’apprentissage des savoirs mais aussi du vivre ensemble. Malheureusement, nos collèges peuvent être l’épicentre du harcèlement scolaire, cette épidémie silencieuse, où l’isolement et la souffrance s’insinuent insidieusement dans le quotidien de trop d’enfants.
C’est pourquoi, depuis de nombreuses années, le Département est mobilisé, aux côtés de l’Éducation Nationale pour lutter contre ce fléau, en développant des politiques volontaristes et en travaillant sur la prévention auprès des jeunes. Le Département du Nord soutient notamment les initiatives menées par les équipes pédagogiques à travers le projet éducatif départemental. Nos collèges doivent être des lieux de vie sûrs et bienveillants, où chaque enfant apprend, grandit et rêve sans la crainte d’être harcelé.
La majorité départementale est pleinement mobilisée contre le harcèlement au collège, pour que chaque collégien nordiste aille à l’école en toute sérénité.
Paul Christophe, président du groupe Union pour le Nord
Groupe Ecologiste, EELV et Génération.s
Engageons le Nord contre le harcèlement scolaire
Aujourd’hui, plus d’un élève sur dix est harcelé en milieu scolaire. L’entrée au collège constitue souvent un moment de bascule. L’usage malveillant des réseaux sociaux vient trop souvent renforcer le harcèlement subi par nos élèves.
Des initiatives sont mises en place pour lutter contre le harcèlement scolaire, tant au niveau national avec la généralisation du programme “pHARe” depuis 2022, que par le Département du Nord à travers les groupes sociaux éducatifs et la prévention spécialisée dans les collèges.
Alors que la délégation écologiste à la Région Hauts-de-France a fait adopter le 22 juin 2023 à l’unanimité un vœu contre le harcèlement scolaire, nous appelons le Département du Nord à s’associer aux travaux du groupe de travail mis en place par la Région.
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Laurent Périn, Conseiller départemental du canton de Lille-4
Groupe socialiste, républicain et citoyen
Bonne rentrée !
Le collège est une étape importante dans la vie de nos enfants. Le bien-être et l’épanouissement de tous au collège doivent être l’une des priorités du Département du Nord.
Ce dernier entretient, construit, reconstruit et réhabilite les établissements scolaires. C’est une mission essentielle les conditions de travail de l’ensemble de la communauté éducative. Il est donc important d’investir et d’accélérer les chantiers. Certains collèges en effet attendent toujours un calendrier pour leur rénovation. L’action du Département ne se réduit pas aux bâtiments des collèges. Elle concerne aussi les moyens de fonctionnement attribués aux établissements.
En 2015, la droite a divisé par deux les dotations pédagogiques versées aux établissements. Depuis, elles n’ont pas été revalorisées. Les collèges nordistes ont donc moins de moyens pour financer leurs activités citoyennes, culturelles et sportives. Débloquer des crédits supplémentaires ne représenterait qu’un petit geste financier pour la majorité départementale sur un budget de plus de 3 milliards d’euros. Mais cela permettrait de soutenir davantage de projets dans l’ensemble de nos collèges.
Didier Manier, président du groupe Socialiste, républicain et citoyen
Groupe Communiste et Républicain - Pour l’Humain d’Abord !
L’urgence d’un nouveau pacte républicain
Le policier qui a tué mardi 27 juin à Nanterre Nahel, 17 ans, après un refus d’obtempérer, a été mis en examen pour homicide volontaire. Le Président de la République a qualifié les faits « d’inexplicables et inexcusables ». Six nuits d’embrasement ont suivi le décès du jeune homme : émeutes urbaines, incendies de bâtiments publics et de voitures, pillages de commerces. Ces débordements sont condamnables et ils seront condamnés.
Mais ils traduisent un problème de long cours : celui de la relégation des banlieues. L’Etat a eu tendance à se désengager, alimentant un terreau propice aux difficultés et aux tensions. Et ce alors qu’il devrait occuper le terrain via des moyens supplémentaires conséquents.
« Créer une police de proximité, débloquer un fonds d’urgence pour les associations œuvrant pour la jeunesse et les publics en difficulté, abroger la loi de 2017 qui élargit la possibilité aux agents de police d’utiliser leur arme ». Ce sont quelques-unes des mesures du « plan de réconciliation nationale par l’égalité républicaine » présenté par Fabien Roussel et Léon Deffontaines, le 4 Juillet 2023.
Charles Beauchamp, président du groupe Communiste et républicain - Pour l'Humain d'abord !
Mars-avril-mai 2023
Groupe Union pour le Nord
Des métiers qui ont du sens
Ce sont près de 8000 collaborateurs qui œuvrent chaque jour pour améliorer le quotidien des Nordistes. Au sein de notre collectivité, personnel administratif, en charge de l’entretien des collèges, de la voirie et des bâtiments départementaux, professionnels médicaux ou travailleurs sociaux travaillent ensemble au service des habitants. Nous, élus de la majorité départementale tenons à les remercier pour leur engagement à mettre en œuvre nos politiques départementales. Ils sont des acteurs essentiels de nos réussites.
Cependant, comme dans beaucoup de secteurs, le Département du Nord peine à recruter de nouveaux collaborateurs, notamment dans le domaine social ou dans la restauration au sein de nos collèges, alors que ces métiers ont du sens. Ils accompagnent la vie des Nordistes.
Pour attirer de nouveaux talents, le Département a pris une série de décisions qui doivent permettre aux candidats de franchir le pas : aménagement du temps de travail, prime pour s’installer sur des secteurs dépourvus, accueil en contrat d’apprentissage ou en stage… Il est aussi soucieux d’améliorer le bien-être de ses collaborateurs au travail.
Paul Christophe, président du groupe Union pour le Nord
Groupe Ecologiste, EELV et Génération.s
Redonnons du sens au travail essentiel des agent·es du Département !
L’action du Département du Nord n’est possible qu’avec et par ses agent·es. Les besoins sont criants : protection de l’enfance, autonomie des personnes âgées ou en situation de handicap, prévention santé… Le manque de personnel a des conséquences dramatiques. Chez les assistants familiaux (les « familles d’accueil »), le manque de personnel amène des enfants en danger à attendre de longs mois avant d’être placés.
Le Nord doit prendre toute sa part pour renforcer son attractivité, en premier lieu par des revalorisations salariales, alors que l’inflation grignote les salaires, mais aussi par les conditions de travail. Par ailleurs, le développement du « flex office » imposé au nouveau siège du Département nous inquiète.
Une attractivité qui passe aussi par redonner du sens au travail des agents·es, en développant des politiques ambitieuses qui participent à la justice sociale et la transition écologique, bien loin de la vision purement comptable et de la politique gestionnaire de l’actuelle majorité départementale.
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Maël Guiziou, conseiller départemental du canton de Lille-5
Groupe socialiste, républicain et citoyen
Les « collaborateurs » du département méritent mieux !
Le Département du Nord compte plus de 8 200 agents, 2 600 assistants familiaux et une centaine de métiers différents. Certains métiers ont un degré élevé de pénibilité : agents d’exploitation des routes, travailleurs sociaux, assistants familiaux, techniciens, ouvriers et de service des collèges.
Cette pénibilité du travail est d’ailleurs très mal prise en compte dans la réforme des retraites qui impose aux agents du service public et à l’ensemble des salariés de travailler plus longtemps. Le temps de travail est un sujet sensible au Département du Nord. Pour rappel, l’actuelle majorité a supprimé en 2016 6 jours et demi de congés aux agents sans négociation et sans contrepartie salariale !
Durant le mandat 2015-2021, 400 postes ont été supprimés et de nombreux départs à la retraite n’ont pas été remplacés. L’ensemble des agents départementaux ont vu leur carrière être freinée avec des avancements d’échelons passés à la durée maximale. Les recrutements par voie contractuelle se sont multipliés avec des contrats courts et précaires ce qui contribue au détricotage du statut de la fonction publique. Au Département du Nord, la proportion d’agents contractuels est passée de 1,2 % en 2015 à près de 10 % de l’effectif total en 2022.
Un service public départemental de qualité passe par des carrières attractives, des métiers reconnus, un vrai statut pour tous et une rémunération motivante : les « collaborateurs » méritent mieux !
Didier Manier, Président du Groupe Socialiste, Républicain et Citoyen
Groupe Communiste et Républicain - Pour l’Humain d’Abord !
Réforme des retraites : un choix décisif, un choix de société
Antisociale, injuste, la réforme des retraites fait l’objet d’un rejet massif. Dans la rue : 2 millions de manifestants le 19 janvier ; 2,5 millions le 31 janvier. Dans l’opinion publique : 71 % des Français soutiennent la mobilisation.
Avec cette réforme, que le gouvernement sait impopulaire, c’est une ligne rouge qui serait franchie car ce serait une régression historique ! Cette réforme, c’est aussi la goutte de trop ! Après une succession de décisions antisociales, la colère est considérable. La réforme des retraites de Monsieur MACRON et Madame BORNE reflète une obstination méprisante.
Cette réforme est basée sur le mensonge. Des économistes, des syndicalistes l’affirment : notre système de retraites par répartition n’est pas en péril ! Il doit être amélioré dans l’intérêt du monde du travail. La démocratie exige qu’un tel débat s’achève par un référendum.
Charles Beauchamp, Président du Groupe Communiste et Républicain - Pour l’Humain d’Abord ! Conseiller Départemental du Canton d’Aniche
Janvier-février 2023
Groupe Union pour le Nord
Des routes plus vertes
Une politique départementale pour concilier sécurité et biodiversité. Chargé de plus de 4 500 kilomètres de routes, le Département du Nord innove et agit chaque jour pour les rendre plus sûres et plus écologiques. Tout le cycle de vie de nos infrastructures routières (entretien, sécurisation et modernisation) a vocation à intégrer la démarche Nord Durable et notre politique en faveur de la transition écologique. Réduction de l’impact des travaux sur l’environnement, utilisation de matériaux plus respectueux de la biodiversité : nous travaillons à trouver des solutions durables et efficaces tout en veillant à ne pas augmenter la dépense publique. En parallèle, l’aménagement des voies vertes et des réseaux points-nœuds se poursuit. Le Nord est une terre de vélo et le prouve ! Notre majorité départementale s’est saisie de cette question à travers l’adoption d’un ambitieux schéma cyclable départemental visant à développer la pratique des mobilités douces. En 2023, nous continuerons d’être au rendez-vous des responsabilités que les Nordistes nous ont confiées en garantissant des routes de qualité pour tous les usagers. Très belle année à tous !
Paul Christophe, Président du Groupe Union pour le Nord
Groupe Ecologiste, EELV et Génération.s
Des routes “durables”, vraiment ?
À l’heure de l’urgence climatique, la « route durable » est celle que l’on prend à vélo, en bus, en covoiturage ou en train. La « route durable » ne peut être celle qui oblige les Nordistes à se ruiner en frais de carburant. Bien sûr, il convient de veiller à la sécurité routière, à l’entretien des voiries départementales, et d’augmenter les aires de covoiturage. En revanche les élu.e.s écologistes au Département du Nord se sont prononcés contre tout nouveau projet routier, tel que le contournement de Maubeuge ou la mise à 2x2 voies de la RD500. Nos décisions en matière de voirie ont un impact sur la vie quotidienne des Nordistes pour des décennies. Ainsi, aujourd’hui de nombreux habitants de notre Département n’ont pas d’autres choix que d’utiliser leur voiture personnelle tous les jours pour aller travailler. La Région Hauts-de-France porte une lourde responsabilité dans la situation actuellement déplorable des trains régionaux, hélas. Pour les écologistes, toute notre attention doit être tournée vers un but : libérer les Nordistes de leur dépendance à la voiture individuelle en développant des solutions alternatives économes et non polluantes dans tous les territoires.
Céline Scavennec, Conseillère départementale du canton de Lille-3
Groupe socialiste, républicain et citoyen
Changer de braquet et réinvestir massivement pour les mobilités !
Le Département du Nord gère près de 4 500 kilomètres de routes départementales. En 2013, nous avions avec la majorité de gauche présenté un plan mobilité liberté ambitieux et innovant avec notamment :
- La création du référentiel route durable afin d’intégrer l’enjeu de la préservation de l’environnement et de la biodiversité dans l’ensemble de nos projets routiers ;
- Le développement des mobilités douces avec, par exemple, le financement d’aires de covoiturage ;
- Le lancement d’un plan cyclable pour sécuriser la pratique du vélo sur les routes nordistes.
Depuis 2015 et le changement de majorité départementale, les investissements routiers ont été freinés et le retard s’est accumulé. En 2022, le Nord a dépensé seulement 5 millions d’euros pour ses aménagements cyclables contre 25 millions d’euros pour la Seine-Saint-Denis, soit cinq fois plus. Le Département du Nord doit réinvestir massivement pour les mobilités et la sécurité routière : une priorité sur l’ensemble de nos territoires. Il est temps pour le Nord de changer de braquet !
Didier Manier, Président du Groupe Socialiste, Républicain et Citoyen
Groupe Communiste et Républicain - Pour l’Humain d’Abord !
Le secteur de l’aide à domicile toujours en difficulté
Entre l’inflation, l’augmentation du SMIC et l’avenant 43, la situation est difficilement tenable pour les Services d’Aide et d’Accompagnement à Domicile, qui étaient déjà en fragilité financière. Les SAAD accompagnent des milliers de Nordistes âgés ou handicapés, en perte d’autonomie. Les structures ont demandé au Département un fonds d’urgence de 50 millions d’euros pour sauver le secteur. Aujourd’hui encore, il demeure un décalage entre le coût réel d’une heure d’intervention à domicile, de 30 à 33 euros, et la prise en charge départementale, de 23 euros – soit le tarif plancher minimal défini nationalement pour 2023. Des financements complémentaires existent, la dotation qualité (État), ou encore le financement d’un euro supplémentaire par heure (Département). Mais ils sont soumis à des nombreuses conditions et exigences, auxquels les SAAD doivent se conformer. De fait, ceux-ci n’arrivent jamais à obtenir le maximum des financements, pourtant indispensables à leur survie. Leur capacité à accompagner les personnes à domicile s’en trouve négativement impactée.
Charles Beauchamp, président du Groupe Communiste et Républicain - Pour l’Humain d’Abord ! Conseiller Départemental du Canton d’Aniche
Novembre-décembre 2022
Union pour le Nord
Toujours agir dans l’intérêt supérieur de l’enfant
Plus de 22 000 enfants entrent dans le champ de la protection de l’enfance dans le Département du Nord et environ 9 000 d’entre eux sont accueillis en établissement ou chez des assistants familiaux. Derrière ces chiffres, ce sont autant d’histoires individuelles, dont parfois des tragédies qui nous rappellent les effets directs qui peuvent découler d’une défaillance.
Les services de l’aide sociale à l’enfance mettent en œuvre des actions à des fins de prévention, de repérage des situations de danger et de protection. Ils participent à la construction de projets de vie et favorisent l’autonomie de ceux qui approchent de l’âge de la majorité.
Pour accompagner les professionnels et protéger davantage les jeunes nordistes, le Département s’est engagé en juin dernier dans un nouveau plan d’action pour la protection de l’enfance : ce plan se traduit notamment par 450 places d’accueil supplémentaires et 29 travailleurs sociaux recrutés. Avec ces moyens renforcés, la majorité départementale est résolument engagée dans le sens d’une meilleure protection des enfants.
Paul Christophe, président du Groupe union pour le Nord.
Groupe Ecologiste, EELV et Génération.s
L’une des compétences essentielles du Département du Nord dysfonctionne. Certes des rattrapages sont en cours (« re-création » de postes, augmentation de la capacité d’accueil d’hébergement) et nous ne pouvons que le saluer. Mais est-ce suffisant ?
Au mandat précédent, plus de 300 postes de travailleurs sociaux et médico-sociaux et 700 places en foyer ont été supprimés et le financement de nombreux clubs de prévention s’est arrêté. Cette politique a conduit le Département du Nord à devenir maltraitant sur une de ses compétences premières : la protection de l’enfance.
Qui mieux que les acteurs de cette politique - agent.es, partenaires associatifs ou privés, de la société civile, parents et enfants - pour travailler un diagnostic par territoire, évaluer, échanger et engager un plan d’actions et définir ainsi une stratégie pour les Nordistes les plus jeunes d’entre nous.
C’est pourquoi, le groupe écologiste demande que des États généraux soient mis en place au plus vite, dans le but d’apporter des solutions concrètes face à l’urgence de la situation.
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Simon Jamelin, conseiller départemental du canton de Lille-3, groupe écologiste, EELV et Génération.s
Groupe socialiste, républicain et citoyen
Aide Sociale à l’Enfance : pour des moyens à la hauteur des besoins !
La crise sanitaire a eu des conséquences sur la sécurité des enfants. Les appels au 119 pour signaler un enfant en danger ont enregistré une hausse de + 50 % durant le 1er confinement.
Afin de soutenir les professionnels nordistes déjà confrontés avant la Covid-19 au manque de moyens sur le terrain, nous avions demandé la création en février 2019 d’une mission d’information sur la protection de l’enfance, compétence du Département du Nord.
Lors du dernier mandat, 700 places d’hébergement ont été supprimées dans les foyers. Dans le Nord, un éducateur doit suivre en moyenne 35 enfants contre 24 dans un département comme le Gers. Les démissions, droits de retrait et grèves des travailleurs sociaux en sous-effectif se sont multipliés.
Des moyens supplémentaires ont été annoncés en juin 2022. Ils sont attribués au compte-gouttes. La création de 150 places d’accueil est prévue pour l’ensemble du département. Or, sur le seul territoire de Roubaix-Tourcoing, 120 places sont manquantes et 180 sur le Valenciennois !
Face aux urgences, le Département du Nord doit se donner les moyens de protéger les enfants dignement.
Didier Manier
Président du Groupe Socialiste, Républicain et Citoyen
Groupe Communiste et Républicain - Pour l’Humain d’Abord !
Mieux accompagner les enfants confiés à l'ASE : le chantier est encore devant nous !
Les enfants confiés à l’ASE sont plus en difficulté qu’il y a 20 ans. Ce constat partagé fait écho à une perte des repères dans notre société. La difficulté croissante de certains parents à prendre soin de leurs enfants s’explique en partie par ces facteurs tant sociétaux qu’économiques.
Quels que soient les modes d’intervention, placement en dehors du milieu familial ou actions éducatives à domicile, l’obsession de tous doit être de faire primer les besoins fondamentaux de l’enfant sur toute autre considération. Ce n’est pas toujours le cas, en dépit de l’énorme engagement des professionnels. C’est de cela dont les travailleurs sociaux sont malades : être vecteurs d’une « maltraitance institutionnelle » et ne pas pouvoir faire autrement.
Cette situation s’explique avant tout par un manque de moyens humains. Depuis 2015, on a assisté à un effondrement de ce secteur au Département du Nord, découlant de mauvais choix politiques, trop centrés sur les économies budgétaires. Aujourd’hui, le « plan d’urgence » est un tout petit premier pas. Il faut prendre la mesure de la crise, une bonne fois pour toutes, et y réagir avec l’ampleur nécessaire.
Charles Beauchamp, président du Groupe Communiste et Républicain - Pour l’Humain d’Abord ! Conseiller Départemental du Canton d’Aniche
Septembre-octobre 2022
Union pour le Nord
Les collèges dans la transition énergétique
L’action de notre majorité départementale vise à développer un territoire engagé et respectueux de l'environnement. C’est le sens de la feuille de route Nord Durable, qui place nos collèges comme les démonstrateurs de la transition énergétique avec, notamment, des réhabilitations soucieuses de réduire les consommations énergétiques.
Toujours dans cette démarche et afin de valoriser l'emploi et l'économie locale dans notre Département, nous développons grandement l’approvisionnement local dans la restauration scolaire, permettant à nos collégiens de bénéficier d’un repas sain et équilibré tout en les sensibilisant à ces questions essentielles pour préparer l’avenir.
Nous pouvons être fiers d’avoir 6 collèges du Nord pionniers dans l’autoconsommation d’énergie solaire et nous l’espérons, dès demain, avoir des bâtiments qui seront totalement autonomes en énergie.
Nos 202 collèges sont des acteurs-clés de la transition écologique et sont au cœur des engagements de notre Département dans la politique Nord Durable.
C’est pourquoi, notre majorité a fait le choix de poursuivre et d’amplifier cette politique afin de tendre à la sobriété énergétique.
Paul Christophe, président du Groupe union pour le Nord.
Groupe Ecologiste, EELV et Génération.s
Bonne rentrée !
La guerre en Ukraine a fait flamber les prix de l’énergie, la canicule de cet été a renforcé la prise de conscience du changement climatique alors le Département du Nord a décidé de faire des collèges de véritables “démonstrateurs de la transition” :
- Gros travaux de rénovation thermique, production d’énergie renouvelable sur les toits pour une électricité locale dans tous les bâtiments.
- Bitume de la cour de récré enlevé, des arbres ont été plantés : ils apporteront bientôt des îlots de fraîcheur et permettront de respecter le cycle de l’eau.
- À la cantine aussi, ça a bien changé : on ne mange plus que bio et local, ça ne coûte pas plus cher si on gaspille moins et on ne mange plus de la viande issue de l’élevage intensif. Désormais, une alternative végétarienne est proposée chaque jour.
- Les toilettes sont propres et il y a même des distributeurs de protections hygiéniques gratuites dans les toilettes des filles.
Comment ça, ce n’est pas vrai ?
Pourtant, faire des collèges de véritables “démonstrateurs de la transition”, c’était un objectif voté en 2019 dans le plan Nord Durable : alors, qu’est-ce qu’on attend ?
Stéphanie Bocquet, présidente du groupe écologiste Europe Écologie Les Verts – Génération.s
Groupe Socialiste, Républicain et Citoyen
Bonne rentrée !
L’entrée au collège est une étape importante dans la vie de nos enfants. Les ressources pédagogiques, les conditions d’enseignement et la qualité des équipements doivent être une priorité.
Certains départements ont lancé des grands plans d’investissement pour les collèges. La Gironde met en œuvre un “plan collèges 2024” de 670 millions d’euros pour bâtir 13 nouveaux collèges et en restructurer 10. La Seine-Saint Denis a lancé un “plan éco-collèges 2021-2030” d’un milliard d’euros pour moderniser, réhabiliter ou reconstruire ses 130 collèges.
Le Nord devrait lui aussi se doter d’un véritable plan pluriannuel d’investissement pour les 202 collèges publics de notre département. Face au réchauffement climatique et à l’envolée des prix de l’énergie, il faut se redonner les moyens de bâtir des collèges économes et vertueux, exemplaires sur le plan environnemental.
En 2013 sous la gauche, le Nord investissait 118 millions d’euros pour les collèges. Dix ans plus tard, en 2022 sous la droite, il investit 82 millions d’euros. Le rythme des chantiers doit donc s’accélérer pour rejoindre les départements les plus ambitieux sur le plan éducatif.
Didier Manier, président du Groupe Socialiste, Républicain et citoyen
Groupe Communiste et Républicain : pour l'Humain d'abord !
Faire du Département une locomotive de la transition énergétique
Réchauffement climatique, raréfaction des ressources fossiles, flambée des prix de l’énergie : demain, il faudra consommer moins d’énergie, elle devra provenir, davantage, de sources renouvelables.
La rénovation thermique est un levier d’action puissant pour permettre la sobriété énergétique. En particulier dans le résidentiel (logements) et le tertiaire (bâtiments publics, commerces, institutions), deux secteurs très énergivores.
Avec ses nombreux bâtiments répartis sur le territoire nordiste, ses 202 collèges publics, les 52 000 logements de son bailleur Partenord, le Département a fort à faire. “C’est une question de curseur”, “On peut toujours faire plus”, nous répond-t-on souvent. La crise du climat et de l’énergie n’attendra pas ! Agissons maintenant plutôt que d’attendre d’y être contraints et forcés. Il faut établir une programmation massive et accélérée de rénovations thermiques, via un Plan Pluriannuel d’Investissement.
Pour une vraie sobriété énergétique, dont les collèges sont les démonstrateurs, systématisons les circuits courts dans la restauration scolaire et densifions le réseau cyclable aux abords des collèges.
Jean-Claude Dulieu, conseiller départemental - canton d’Aulnoy-Lez-Valenciennes, Groupe Communiste et Républicain - Pour l’Humain d’Abord !
Juillet-Août 2022
Union pour le Nord
Des promesses aux actes
Il y a un an, vous avez renouvelé votre confiance à notre majorité départementale. Cette première année de mandat a permis de poser les jalons des politiques pour les six prochaines années.
Tout d’abord, nous sommes mobilisés en faveur de l’emploi pour les Nordistes, en particulier pour nos allocataires du Revenu de solidarité active (RSA), afin qu’ils retrouvent dignité et autonomie. Aujourd'hui, leur nombre continue de baisser. Et les efforts ciblés sur les jeunes bénéficiaires du RSA (25-35 ans) devraient accentuer cette décrue.
À travers nos politiques, les élus de la majorité cherchent à toujours mieux protéger les Nordistes à tous les âges de la vie. La création d’une délégation transversale dédiée à la lutte contre les violences intrafamiliales est une arme complémentaire pour défendre les Nordistes les plus fragiles.
Au service de tous, la majorité s’efforce de mettre en œuvre des politiques qui font rayonner nos territoires. Faciliter l’accès aux services publics, favoriser la mobilité, investir dans des équipements de proximité, soutenir de grands événements sont autant de moyens investis pour rendre le Nord attractif et ses habitants, fiers de leur Département.
Paul Christophe, président du Groupe union pour le Nord.
Groupe Ecologiste, EELV et Génération.s
Pour des jurys citoyens dans les 41 cantons du Nord
En juillet 2021, le groupe écologiste proposait à l’assemblée, nouvellement élue, la mise en place d’un budget participatif à la place des subventions “Actions d’intérêt local” (AIL, soit des réserves cantonales), pour répondre à l’aspiration d’une démocratie participative proche des Nordistes.
Cette proposition ayant été refusée par l’assemblée, 3 jurys citoyens ont été mis en place dans les cantons écologistes. Composés de 10 personnes (élu.es, citoyen.nes et associations) ; la jeunesse, l’économie sociale et solidaire, la culture ou le handicap y sont, par exemple, représentés.
Réunis pour la 1ère fois début 2022, ces jurys citoyens ont échangé et statué au regard de critères relevant de la transition écologique, sociale et démocratique.
Au préalable, ce sont près de 1 400 associations qui ont été informées de cette démarche.
En créant ces jurys citoyens, notre objectif est de faire connaître le dispositif des AIL et surtout de partager la prise de décision pour attribuer une enveloppe d’environ 64 000 € annuels par canton.
Un bilan de cette expérimentation sera présenté en fin d’année, nous y reviendrons bien sûr.
Plus d’informations sur : https://groupe-ecologiste-nord.fr
Laurent Perin, conseiller départemental du canton de Lille-4
Groupe socialiste, républicain et citoyen
De grands besoins, des petits pas
Il est difficile de jauger une politique au bout d’un an de mandat. D’une part, car c’est un temps très court, d’autre part, parce que, durant l’année écoulée, le Covid a encore perturbé nos organisations et fonctionnements.
On note le retour à l’emploi de nombreux allocataires du RSA, ce qui est une bonne nouvelle. Une réussite qui tient toutefois beaucoup au contexte national favorable et ne doit pas masquer la précarité d’un certain nombre de postes proposés.
Au-delà de cette embellie, d’autres politiques importantes sont remises en chantier. On peut citer le plan contre les violences intrafamiliales ou la mission d’information et d’évaluation de l’ allocation personnalisée d’autonomie (APA). Des réflexions qui vont dans le bon sens mais qu’il faudra rapidement renforcer pour qu’elles soient efficaces.
Enfin, nous serons attentifs aux dépenses d’investissement, tout particulièrement à celles dédiées à la transition écologique et l’égalité des territoires. Les besoins du Département, et les défis qui nous attendent, sont grands et ne pourront se satisfaire longtemps d’une politique des petits pas.
Didier Manier, président du Groupe socialiste, républicain et citoyen
Groupe Communiste et Républicain : pour l'humain d'abord !
1ère année de mandat : un exécutif sourd et aveugle aux alertes ?
De cette 1ère année de mandat ressort un constat inquiétant. La réalité qui se dessine de nos échanges avec les « bénéficiaires » et les « opérateurs » des politiques départementales est très loin du tableau dépeint par l’Exécutif. Que ce soit en Protection de l’Enfance, dans le champ du handicap et du grand âge, les usagers, les associations, les structures partenaires pointent des désengagements et des dysfonctionnements importants.
Le lien avec de nombreux partenaires est dégradé : difficulté à obtenir des réponses, instabilité des interlocuteurs et des financements, sentiment d’arbitraire dans les décisions, déficit de confiance. Nombre d’usagers témoignent d’un durcissement dans l’accès aux droits, par exemple en matière de plans d’aide PCH. Les agents départementaux, chevilles ouvrières de ces politiques, observent une accumulation de difficultés : manque de postes dans certains secteurs, pratiques managériales problématiques, absence de concertation sur des réorganisations de services majeures.
Le coût d’une politique de solidarité ne peut pas être l’unique grille d’analyse pour orienter l’action publique.
Charles BEAUCHAMP, président du Groupe Communiste et Républicain : pour l’Humain d’abord !
Mai-juin 2022
Groupe Union pour le Nord
Au plus proche des Nordistes
Notre Département du Nord s’est fortement engagé dans des actions résolues en faveur des territoires ruraux visant à mieux répondre aux attentes de leurs habitants. Nous poursuivons notre action sur l’accès aux services publics pour ces populations éloignées d’un certain nombre d’administrations comme la Caisse d’allocations familiales, la Sécurité sociale ou encore tout ce qui relève de l’insertion ou de l’autonomie.
Depuis janvier 2020, le Département a déployé quatre camions bleus en secteur rural et en quartier prioritaire de la politique de la ville. Ces camions labellisés « France Services », sillonnent déjà les Flandres, l’Avesnois, le Cambrésis et le Douaisis. Cet engagement sera amplifié par la création de deux nouveaux bus Frances Services, un dans le Valenciennois et un dans l’arrondissement de Lille, mis en service cette année.
Sans oublier que ces Camions bleus ont également su rendre service aux Nordistes en se transformant en vaccinobus lorsque cela fût nécessaire. Notre majorité est fière de la réussite de ce dispositif dans le Nord. Il permet de répondre concrètement aux besoins des Nordistes et de ne laisser personne au bord de la route.
Paul Christophe, président du Groupe Union Pour le Nord.
Groupe socialiste, républicain et citoyen
Quelle mobilisation pour nos services de proximité ?
Le maintien des services publics n’est pas un défi nouveau. Mais l’écart est réel entre les attentes des citoyens et les décisions prises ces dernières années : fermetures de bureaux de postes, de maternités, de services d’urgences, de centres des impôts ou de tribunaux.
La majorité départementale accompagne le déploiement de Maisons France Services et de Camions bleus itinérants. Le dispositif n’est pas inutile. Il permet de réaliser des formalités administratives dans de bonnes conditions.
Toutefois, l’enjeu est plus global. Il concerne l’accès sur nos territoires à l’ensemble des services de proximité : soins médicaux, services du quotidien, commerces, pôles de mobilité, services sociaux ou encore couverture numérique.
Le Département du Nord doit s’engager davantage. Contre les déserts médicaux, nous proposons de soutenir la création de Maisons de santé publiques et d’expérimenter le recrutement de médecins à l’instar du Département du Pas-de-Calais.
Le Département ne peut pas tout faire tout seul. Mais nous pouvons agir pour plus de solidarité territoriale et d’accès aux services de proximité.
Didier Manier, président du Groupe Socialiste, Républicain et Citoyen.
Groupe Communiste et Républicain : pour l'humain d'abord !
« France Service » : un jeu de dupes !
Depuis des années, nous subissons le démantèlement des services publics par les gouvernements successifs, plus soucieux de répondre aux exigences de l’Union européenne que des intérêts des populations.
Services hospitaliers, gares, bureaux de poste, commissariats, gendarmeries, tribunaux, permanences de la CAF, de la CPAM, de la CARSAT ; tout y passe ! Cette casse organisée s’est concrétisée par des privatisations, des suppressions de personnels et des fermetures de nombreuses structures.
Face à la consternation grandissante des populations et de certains élus, les gouvernements ont dû trouver des subterfuges pour faire croire au maintien du service public, comme les Maisons France Service. « Le mieux que rien » de cette solution ne compense pas la désertification de nos territoires.
Si la fréquentation de ces MFS confirme le besoin de services publics, elles ne sont que des palliatifs. Les véritables services publics, qu’il est nécessaire de redévelopper, constituent l’un des piliers de la Nation française et de l’aménagement du territoire, donc de la qualité de vie des habitants. La pandémie l’a rappelé avec force.
Charles Beauchamp, président du Groupe Communiste et Républicain : pour l’humain d’abord !
Groupe Écologiste, EELV et Génération.s
Renforçons les services publics de proximité !
Les écologistes sont attachés à l’égalité d’accès aux services publics de proximité. Nous sommes donc favorables aux actions visant à faciliter l’accès aux démarches administratives, notamment pour les personnes les plus démunies et dans les villages ou quartiers populaires trop souvent délaissés par les administrations.
Mais ces actions, telles que les camions bleus France Services du Département, ne doivent pas venir remplacer des services publics existants, alors que l’État réduit drastiquement sa présence dans les territoires.
Favoriser la qualité de vie dans nos territoires, c’est soutenir nos services publics, mais aussi les acteurs économiques locaux, la présence de médecins et une offre culturelle variée. C’est aussi assurer la préservation d’un environnement de qualité, plutôt que de créer de nouvelles routes qui détruisent la biodiversité et les terres agricoles. À l’heure de l’urgence climatique, le Département consacre pourtant encore plus de 25 % de son budget d’investissement à la route !
Retrouvez nos positions sur le développement local et les mobilités sur : groupe-ecologiste-nord.fr/nos-positions/
Anne Mikolajczak, conseillère départementale du canton de Lille-5
Mars-avril 2022
Groupe Union pour le Nord
Le rôle majeur de la Protection maternelle et infantile dans la politique de prévention
« L’enfant est, pour l’humanité, à la fois un espoir et une promesse », Maria Montessori.
Face aux inégalités sociales et de santé présentes sur notre territoire, les 300 points de consultation de proximité de la protection maternelle et infantile du Département jouent un rôle essentiel au service des tout-petits et de leurs parents en combinant des actions médico-sociales préventives de terrain et des activités de santé publique.
La volonté de la majorité départementale est de développer davantage la prévention précoce pour éviter l’apparition, le développement ou l’aggravation de maladies ou d’incapacités. Il s’agit ainsi de garantir un environnement favorable au bon développement de l’enfant. Cela implique de s’adresser à tous, tout en maintenant une attention particulière pour les plus fragiles. Ainsi, plusieurs objectifs ont été fixés : atteindre 100 % d’enfants de 4 ans bénéficiant du bilan de santé en école maternelle, organiser davantage de séance de planification et d’éducation familiale ou encore renforcer la communication pour prévenir le syndrome du bébé secoué.
Paul Christophe, président du groupe Union pour le Nord
Groupe Socialiste, Républicain et Citoyen
Aide sociale à l’enfance : mettre fin aux sorties sèches et accompagner chaque jeune majeur du Département du Nord !
Les jeunes sortants de la protection de l’enfance constituent une population particulièrement fragile. 18 ans est l’âge de tous les possibles pour la jeunesse mais un véritable couperet pour les jeunes majeurs de l’ASE. Sans soutien familial, leur entrée dans l’âge adulte est un parcours semé d’embûches. Résultat, 1/4 des SDF sont d’anciens enfants placés.
La précarité des jeunes sortants de l’ASE n’est pas acceptable. Nous l’avons dénoncé au cours du mandat 2015-2021 face à la majorité départementale qui prônait l’autonomie à marche forcée des jeunes.
Grâce aux mobilisations associatives et du collectif « Cause Majeur ! », le nouveau projet de loi relatif à la protection des enfants vient désormais garantir qu’aucun jeune de 18 à 21 ans ne pourra plus sortir de l’aide sociale à l’enfance sans solution.
Nous souhaitons que le Nord applique cette mesure et mobilise les moyens financiers nécessaires pour accompagner tous les jeunes après 18 ans, y compris en cas d’échec ou d’erreur sur l’orientation. Ne laissons pas un jeune au bord du chemin dans notre département !
Didier Manier, président du Groupe Socialiste, Républicain et Citoyen
Groupe Communiste et Républicaine : pour l'humain d'abord
Protection maternelle et infantile : devenir parent ne va pas de soi
La Protection maternelle et infantile est une mission départementale sensible et cruciale car elle touche aux premières années de la vie, qui sont bien sûr, déterminantes.
Politique de prévention précoce, elle doit favoriser le bon déroulement de la grossesse, le développement du jeune enfant et l’accompagnement de la parentalité. Des missions à haute valeur sociale et sanitaire.
Dans le Nord, nous devons améliorer cette politique sur plusieurs aspects.
Accompagner davantage de femmes enceintes, en recréant des équipes de sages-femmes intervenant dans les maternités au service des futures mères les plus fragiles. Relancer les bilans de santé en école maternelle en visant leur mise en place dans toutes les communes du département, ils doivent favoriser le dépistage précoce des troubles du développement. Renforcer « l’aller vers » pour rendre accessibles les dispositifs de santé aux populations les plus précarisées et les plus éloignées du système de soins, en développant des équipes mobiles capables d’intervenir dans des situations difficiles, par exemple au sein de centres d’hébergement.
Isabelle Choain, conseillère départementale du canton d’Aulnoy-Lez-Valenciennes
Groupe Écologique, EEVL et Génération.s
Protection maternelle et infantile : un service public essentiel
Outil de prévention efficace, elle accompagne le développement des jeunes enfants et soutient les futurs et jeunes parents. Dans l’un des départements les plus jeunes de France, elle joue un rôle majeur de médecine préventive et de repérage de troubles éventuels. Interlocutrice privilégiée des structures d’accueil de la petite enfance, la PMI peut repérer des vulnérabilités chez les parents et leurs enfants et les orienter vers les aides adaptées. Pourtant, il est de plus en plus fréquent que les PMI manquent de personnels formés et spécialisés.
Ce service public doit être soutenu massivement :
- en développant les antennes PMI en milieux urbain et rural
- en renforçant la pluridisciplinarité des équipes
- en revalorisant les salaires et les conditions de travail des sages-femmes de PMI.
Dans un contexte d’augmentation de la pauvreté, il serait incompréhensible que l’on puisse abandonner la Protection maternelle et infantile.
Retrouvez toutes les positions et actualités de notre groupe sur groupe-ecologiste-nord.fr
Simon Jamelin, conseiller départemental du canton de Lille-3
Janvier-février 2022
Groupe Union pour le Nord
Aides aux aidants
On estime à 11 millions les aidants qui bien souvent s’ignorent et mènent une activité bienveillante essentielle à la société en accompagnant au quotidien un proche en perte d’autonomie.
Ces aidants mènent un travail formidable de solidarité et réalisent le souhait d’une majorité de Français qui désirent rester le plus longtemps possible chez eux. Cependant leur quotidien est parfois éprouvant car l’accompagnement d’un proche est une charge, tant au niveau personnel que financier puisque cela implique généralement de renoncer à ses autres activités.
Dans ce contexte, le Département du Nord souhaite réaffirmer l’importance du soutien des proches aidants. La majorité départementale met en œuvre de nombreuses actions qui leur sont destinées au travers d’un « panier de services » et qui sont regroupées sur la nouvelle plateforme d’information aidant.lenord.fr. Cet outil vient ainsi compléter l’offre de services et notamment les 8 plateformes de répit et d’accompagnement réparties sur le territoire à destination de ceux qui considèrent généralement que leur rôle n’est qu’un devoir naturel de solidarité intergénérationnelle.
Paul Christophe, Président du Groupe Union pour le Nord
Groupe Socialiste, Républicain et Citoyen
Grand âge : un impératif de solidarité !
Depuis le début de la crise sanitaire, personnels des services d’aides à domicile, des Ehpad, aidants familiaux se relaient auprès des aînés afin de leur apporter soins, réconfort et lutter contre l’isolement.
La Covid-19 a montré à quel point le travail de ces auxiliaires de vie était essentiel. Pourtant, il s’agit de métiers encore insuffisamment reconnus et valorisés.
Au Département du Nord, nous avons obtenu en 2020 l’augmentation de la tarification horaire payée par la collectivité afin de consolider l’équilibre économique des structures de l’aide à domicile.
Nous venons également de voter la revalorisation des salaires des agents qui travaillent aux sein des associations d’aides à domicile. Cela n’est pas encore totalement satisfaisant. En effet, l’ensemble de la filière ne bénéficie pas du même traitement.
Les aidants familiaux sont précieux lorsqu’ils existent mais tous les ainés n’ont pas la chance d’avoir un entourage proche et disponible.
C’est pourquoi, nous voulons que le Département du Nord se mobilise davantage pour le grand âge. La solidarité représente un coût financier. Mais c’est la seule réponse permettant à toutes les personnes âgées de vivre et vieillir dans la dignité.
Didier Manier, président du Groupe Socialiste, Républicain et Citoyen
Groupe Communiste et Républicain : pour l'humain d'abord !
Déserts médicaux : il est vital d’agir !
Devant la désertification médicale qui risque de s’aggraver jusqu’au-delà de 2030, il est urgent de mettre en œuvre des propositions pertinentes.
C’est pourquoi notre groupe propose que, très rapidement, une table ronde réunissant les représentants de l’État, l’ARS, la Faculté de médecine, la Région, le Département et les élus locaux ait pour objectif de construire un réseau de centres de santé publics, pluridisciplinaires, qui seraient attachés aux 44 hôpitaux publics du Nord, partageant ainsi leurs ressources humaines et matérielles.
Ces structures auraient la mission d’assurer la permanence des soins, ce qui éviterait un recours aux urgences par les patients ne trouvant pas d’autres solutions. Elles permettraient de réduire les paiements directs des patients via la fin du dépassement d’honoraires et la généralisation du tiers payant.
Le Conseil départemental pourrait doter chaque centre de santé d’un véhicule favorisant le déplacement des patients et facilitant ainsi l’accès aux soins, notamment des personnes qui en sont le plus éloignées. Ces véhicules pourraient être confiés à des bénéficiaires du RSA que nous aiderions ainsi à se réinsérer.
Michel Lefebvre, conseiller départemental du canton de Denain
Groupe Écologiste, EELV et Génération.s
Des solutions solidaires pour soutenir les aidants
En accompagnant au quotidien un parent âgé ou un enfant en situation de handicap, « l’aidant » contribue à ce que notre société aille mieux. Cette contribution mérite d’être reconnue. D’autant qu’avec le vieillissement de la population, nous sommes probablement tou.te.s amenés à être un jour ou l’autre aidant.
Le Département met en œuvre les politiques en direction des personnes âgées ou des personnes en situation de handicap, il est donc particulièrement concerné par cette contribution des aidants et doit les soutenir :
- intégrer davantage leur parole et leur connaissance des situations comme une véritable expertise, aux côtés de celle du monde médical par exemple ;
- mettre à la disposition des nouveaux aidants toutes les informations sur les aides financières et techniques existantes ;
- développer dans la proximité les lieux de répit, les espaces de parole, ainsi que l’accompagnement psychologique ;
- renforcer les services publics et soutenir les professionnels de l’aide à domicile, souvent eux-mêmes insuffisamment reconnus.
Céline Scavennec, conseillère départementale du canton de Lille-3
Novembre-décembre 2021
Groupe Union pour le Nord
Groupe Socialiste, Républicain et Citoyen
Rejoindre le peloton de tête…
Le vélo est une solution de mobilité accessible, peu coûteuse, qui réduit la pollution atmosphérique et favorise la santé.
En 2013, la majorité départementale de gauche avait intégré un plan vélo ambitieux au nouveau Schéma de mobilité Liberté 2030 du Département du Nord.
Depuis le changement de majorité politique, le retard s’est accumulé. Le Nord ne compte actuellement que 361 km de bandes et 249 km de pistes cyclables sur 4 500 km de routes départementales. C’est trop peu.
Le Département du Nord doit s’engager davantage en faveur du vélo !
Nous souhaitons le lancement d’un grand plan cyclable pour doubler en 5 ans le nombre de kilomètres de voies sécurisées à l’image de Départements de gauche comme la Gironde.
Le Nord doit débloquer des investissements massifs pour accompagner et soutenir la pratique du vélo sur tous les territoires qu’ils soient ruraux, urbains ou périurbains : surlargeurs le long des routes départementales, nouvelles voies en réseau express vélo autour des agglomérations, développement de véloroutes et voies vertes, aides départementales aux communes pour le financement d’aménagements cyclables sécurisés.
Il est grand temps pour le Nord de rattraper son retard et de rejoindre le peloton de tête des départements vélos !
Didier Manier, président du Groupe Socialiste, Républicain et Citoyen
Groupe Communiste et Républicain : pour l'humain d'abord
Handicap : encore et toujours des parcours du combattant
Notre société se veut de plus en plus inclusive. Une évolution souhaitable mais pas toujours effective dans la réalité quotidienne.
Plus de 1 600 Nordistes en situation de handicap bénéficient d’un accueil et d’un suivi en Belgique, faute de places et de solutions en France.
Sur le terrain, nous sommes saisis de façon récurrente pour des blocages et des dysfonctionnements. La presse locale relaye quotidiennement les obstacles rencontrés par les personnes en situation de handicap et leur famille, notamment pour la scolarisation de leur enfant, l’attribution d’une aide à la vie scolaire ou une place dans un établissement spécialisé.
Dans notre département, la Maison départementale pour les personnes handicapées (MDPH) est en manque de moyens devant une activité qui a bondi de façon exponentielle : les effectifs demeurent insuffisants pour bien accompagner les usagers.
Il est nécessaire d’obtenir des moyens du Département pour la MDPH ; mais aussi que le gouvernement, l’agence régionale de santé et l’Éducation nationale assument pleinement leurs responsabilités.
Agnès Denys, conseillère départementale du canton d’Aulnoye-Aymeries
Groupe Écologiste, EEVL, Génération.s
Pour développer l’usage du vélo, changeons de braquet !
Bon pour le climat, la santé, le porte-monnaie et l’emploi, le vélo a tout pour plaire ! Le Département peut agir pour développer l’usage du vélo au quotidien.
Alors que la majorité départementale ne consacre que 0,1% de son budget à sa politique cyclable, le groupe écologiste propose de s’appuyer sur la politique d’entretien des routes départementales et sur l’abandon de nouvelles infrastructures routières pour dégager des moyens financiers conséquents pour :
Entretenir et développer, notamment en milieu rural et autour des collèges, un réseau continu et sécurisé de pistes cyclables, vélo-routes, voies-vertes et points-nœuds.
Financer des parcs de stationnements vélos dans les gares, stations de transport en commun et collèges.
Soutenir les vélo-écoles et l’apprentissage du vélo auprès des collégien.ne.s, mais aussi les ateliers de réparation.
Créer une aide à l’achat de vélos adaptés aux personnes en situation de handicap.
Voilà quelques pistes pour un plan cyclable ambitieux, à construire avec les usagèr.e.s du vélo !
Maël Guiziou, membre du groupe écologiste, EELV et Génération.s
Septembre-octobre 2022
Groupe Union pour le Nord
Une majorité mobilisée
Alors que nous aspirons à retrouver un rythme de vie normal, la COVID-19 continue de circuler et nous laisse dans l’incertitude. Dans ce contexte, la majorité départementale reste mobilisée aux côtés de tous les Nordistes, et plus particulièrement auprès des 140 000 collégiens, scolarisés dans notre Département, et de leurs familles.
Nous abordons cette rentrée 2021, résolument déterminés, avec notre nouveau Président du Conseil Départemental, Christian Poiret, et une assemblée départementale renouvelée. Lors des dernières élections, les Nordistes ont fait le choix de reconduire la majorité Union pour le Nord. Nous l’analysons comme une approbation des politiques menées sous le mandat de notre ancien Président, Jean-René Lecerf. Nous la percevons également comme un gage de confiance pour entreprendre de nouveaux chantiers. Ces derniers sont nombreux pour les années à venir en matière de santé, d’environnement, d’emploi, d’aménagement des territoires, en faveur de notre jeunesse, de nos aînés… Les élus de la majorité départementale mesurent pleinement les défis qui les attendent, ils sont prêts à les relever.
Paul Christophe, président du Groupe Union pour le Nord
Groupe Socialiste, Républicain et Citoyen
Bonne rentrée à nos collégiens !
Chaque nouvelle rentrée est un événement important dans la vie des enfants. C’est l’occasion de leur souhaiter une année scolaire plus sereine que les deux précédentes qui ont été bousculées par la crise sanitaire.
Dans cette période si compliquée sur le plan humain, nous voulons que les collégiens puissent retrouver dans leur établissement scolaire un cadre bienveillant qui favorise le bien-être et la réussite de tous les élèves.
C’est pourquoi, nous demandons à la majorité départementale de renforcer les moyens dédiés à l’éducation et à la jeunesse.
Nous défendons plusieurs priorités :
- développer le bio et renforcer la tarification sociale de nos cantines,
- offrir un véritable soutien scolaire aux élèves en difficulté,
- mieux éduquer et mieux équiper en moyens numériques.
Enfin, nous souhaitons que le Département du Nord s’engage davantage contre les discriminations, les violences et le harcèlement scolaire qui sont de véritables fléaux.
La balle est dans le camp de la majorité départementale.
Les moyens en faveur de nos collèges doivent être à la hauteur des enjeux !
Didier Manier, président du Groupe Socialiste, Républicain et Citoyen
Groupe Communiste et Républicain : pour l'humain d'abord !
Restons mobilisés
Les élections de juin dernier ont été marquées par une abstention historique. Elle confirme ainsi la défiance des citoyens envers la manière dont est menée la politique aujourd’hui et les promesses non tenues.
Le groupe communiste ne sort pas affaibli de ce scrutin. Il continuera ses combats pour : l’emploi qui va de pair avec la lutte contre la précarité, la santé, les services publics notamment départementaux avec une attention particulière sur le traitement des dossiers APA et MDPH mais aussi pour une action résolue afin d’agir contre le dérèglement climatique et ses conséquences.
Pour ce mandat, en nous appuyant sur le programme Nord en Commun, nous porterons l’espoir de celles et ceux qui ont exprimé leur confiance dans les valeurs progressistes et humanistes et défendrons notre vision du bien commun.
Le groupe communiste restera vigilant et mobilisé sur la politique de la droite départementale comme il le reste sur les politiques d’E. MACRON avec par exemple son offensive annoncée contre les retraites.
Les Nordistes peuvent compter sur nous.
Charles Beauchamp, président du groupe CRHA
Groupe Écologiste, EELV et Génération.s
Le premier groupe écologiste pour changer le Nord
Inondations, incendies, vagues de chaleur, pandémie, précarité… Les crises climatiques, sociales et sanitaires s’accélèrent.
Nous n'avons pas le choix, il faut agir.
C’est porteurs de ces enjeux que nous nous sommes présentés aux élections en juin dernier et que vous nous avez fait confiance.
Pour la première fois, le département du Nord compte un groupe écologiste de 6 élu.es.
Cette élection a permis l’entrée des écologistes, mais n'a pas permis la construction d'une majorité de transformation écologiste.
Nous formerons donc une opposition déterminée et constructive
Ce scrutin a été marqué par une abstention très forte. Cette crise démocratique rend indispensable un renouvellement des pratiques politiques, notamment par la mise en place de budgets participatifs.
Quel que soit le territoire, urbain ou rural, l'écologie plus tard, c’est l’écologie trop tard !
Vous pouvez compter sur nous lors des 7 prochaines années.
Stéphanie Bocquet, présidente du groupe Écologiste, EELV-Génération.s
Mai 2021
Groupe Union pour le Nord
Protégeons et préservons notre biodiversité
Soucieux de son environnement, le Département du Nord a lancé le plan d’actions « Nord durable » en novembre 2019. Le plan « Nord durable », c’est 20 engagements forts, déclinés en 59 actions concrètes en matière d’administration durable et de politiques publiques départementales afin de contribuer à un avenir durable pour le Nord.
L’écologie de bon sens portée par notre majorité départementale, ce n’est pas seulement une série de mesures techniques mais un projet de société porteur de sens, à même de transformer de manière positive les territoires et les modes de vie de façon plus durable et solidaire. Et cela passe aussi par la préservation de nos écosystèmes et ressources naturelles.
On connaît le rôle essentiel des insectes pollinisateurs avec en première ligne celui des abeilles qui participent à la reproduction des végétaux, ainsi qu’à l’activité agricole et la production alimentaire.
C’est aussi pour pallier à la situation préoccupante du déclin des abeilles, véritable menace pour la biodiversité et pour la sécurité alimentaire, que le Département s’est engagé à renforcer activement les écosystèmes pour la faune et la flore dans ses 3 259 hectares d’Espaces naturels du Nord, qu’il s’est engagé à limiter l’artificialisation des sols et qu’il consacre chaque année 1 million d’euros à la politique de boisement.
Le Département se mobilise pour la préservation de notre biodiversité afin de tracer la voie d’un avenir plus juste, plus sûr et plus prospère pour les Nordistes !
Luc Monnet et Olivier Henno, Co-présidents du Groupe Union pour le Nord.
Groupe Socialiste, Radical et Citoyen
Transition écologique : agissons !
Le Nord est directement concerné par la crise écologique. Nous sommes classés parmi les régions qui respirent les moins bien en Europe. Le Nord - Pas-de-Calais va être la deuxième région la plus touchée sur son littoral par l’érosion et la montée des eaux. Notre écosystème est en danger. Au niveau régional, un quart de la flore est menacée ainsi que 30 % des mammifères et 40 % des oiseaux.
Avant 2015, notre collectivité avait lancé des chantiers ambitieux : démarche Agenda 21, certification Haute Qualité Environnementale pour les collèges, Plan Climat Départemental, développement du covoiturage, généralisation des achats écoresponsables… Entre 2011 et 2014, nous avions enregistré une baisse de 15 % des émissions de gaz à effet de serre sur les activités des services départementaux.
Face à la crise écologique, notre Département doit désormais combler son retard. Depuis 2015, la majorité départementale sortante n’a pas avancé. Son plan « Nord durable » n’a été adopté qu’à la toute fin 2019, soit 4 ans et demi après le début du mandat !
À présent, nous devons redoubler nos efforts et accélérer la transition : soutenir davantage la réhabilitation thermique des logements, favoriser le cyclable et les mobilités douces, lutter contre l’artificialisation des sols, mieux protéger les terres agricoles et nos espaces naturels, agir pour la biodiversité, favoriser une alimentation locale et bio dans les collèges…
Au Département du Nord, le volontarisme doit être – enfin – au rendez-vous !
Didier Manier, président du Groupe Socialiste, Radical et Citoyen
Groupe Communiste, Républicain, Citoyen et Apparentés
Pour une agriculture durable, solidaire, rémunératrice
L’un des grands points d’interrogation autour de la Politique Agricole Commune 2023-2027, en cours d’élaboration, est la place qui sera accordée à l’agroécologie.
Nous en sommes convaincus, les exigences de santé humaine et environnementale doivent guider les orientations de l’agriculture d’aujourd’hui et de demain. Dans ce cadre, le soutien clair à l’agroécologie est incontournable pour aider à la conversion de notre modèle agricole.
Mais d’autres enjeux doivent aussi être pris à bras le corps. Les dérives du capitalisme n’épargnent pas l’agriculture : les grandes enseignes de la distribution dictent leur loi et réalisent des marges considérables sur le dos des agriculteurs. Ceux-ci sont pris dans une fuite en avant, largement encouragée par l’actuelle PAC : développement d’exploitations gigantesques, industrialisation des modes de production, endettement massif… Ces difficultés vont de pair avec l’effondrement du nombre d’agriculteurs ainsi que le phénomène de pauvreté dans le monde paysan.
Face à un modèle à bout de souffle, nous appelons le gouvernement à porter une PAC promotrice de l’agroécologie, à soutenir les petites et moyennes exploitations et à obtenir des prix minimums garantis. L’État doit se fixer des objectifs ambitieux dans le cadre du Programme National Stratégique, déclination française de la PAC, afin de répondre à ces enjeux fondamentaux et de renforcer l’autonomie alimentaire de la France.
Charles Beauchamp, Président du Groupe Communiste, Républicain, Citoyen et Apparentés. Conseiller Départemental du Canton d’Aniche
Avril 2021
Groupe Union pour le Nord
La ruralité des chances
Le Département du Nord s’est engagé dans des actions résolues en faveur des territoires ruraux visant à mieux répondre aux attentes de leurs habitants. Il poursuit son action de redonner toute leur place à ses villages et campagnes et à valoriser leurs atouts.
Dès 2015, le Président du Département s’est doté d’un Vice-président à la Ruralité qui a permis d’apporter des réponses adaptées dans les domaines de l’aménagement du territoire, de la mobilité, de l’autonomie, de la culture, du numérique, de la santé, des collèges ou de l’agriculture.
Au cours de ces deux dernières années, le Département a déployé les Maisons France Services dans tous les territoires et développé des itinérances pour faciliter l’accès aux services publics. Il a également permis la mise en œuvre d’une politique volontariste de déploiement du Très Haut Débit par la fibre optique dans les zones encore non couvertes. Il accompagne financièrement les communes dans la réalisation de leurs projets. Le Département étend et déploie une pléthore de moyens d’action afin de répondre efficacement aux attentes de ses habitants. Nous pouvons être fiers de ce qui est notre vision de la ruralité dans le Nord.
Le Département est, plus que jamais, aux côtés de TOUS les Nordistes !
Groupe Socialiste, Radical et Citoyen
Donnons les mêmes chances à tous les territoires nordistes !
Lorsque l’on vit ou souhaite vivre dans un territoire rural, plusieurs questions se posent : quel accès aux services publics de proximité ? quelle mobilité ? quelle connexion numérique ?
Entre 2011 et 2015, la majorité de gauche a souhaité donner les mêmes chances aux territoires ruraux, urbains ou périurbains. Nous avons investi dans le Syndicat la Fibre Numérique afin de lutter contre la fracture numérique (400 000 prises installées depuis 2013). Nous avons créé l’assiette durable dans les collèges pour soutenir les circuits courts. Nous avons lancé des projets de désenclavement de nos territoires à l’image du contournement du Cateau.
Priorité affichée de l’actuelle majorité de droite, les territoires ruraux n’ont pas bénéficié depuis 2015 de moyens supplémentaires.
Nous défendons plusieurs priorités. L’accès à la santé : le Nord pourrait expérimenter le recrutement de médecins dans les déserts médicaux. La mobilité : le Département doit investir pour un plan cyclable ambitieux afin de sécuriser nos routes. Ruralité n’est pas synonyme d’inactivité : le Nord doit venir accompagner les initiatives des associations et des communes avec le soutien au sport et à la culture, la création de tiers-lieux, la revitalisation de la Médiathèque du Nord...
Enfin, le Département a une responsabilité dans la préservation de l’environnement, de la biodiversité, dans l’accompagnement de l’agriculture, contre l’artificialisation des sols. Les Nordistes attendent des actes forts.
Groupe Communiste, Républicain, Citoyen et Apparentés
Urgence jeunesse !
En conseil départemental du 15 février, les groupes communiste et socialiste ont déposé une motion appelant à la création d’un minimum jeunesse pour les 18-25 ans. Si la jeunesse recouvre des réalités diverses, de nombreux indicateurs démontrent une situation critique : détresse psychologique, décrochage d’études, recours croissant à l’aide alimentaire, perte de ressources financières, accès difficile à l’emploi. La précarité déjà forte dans cette tranche d’âge s’est aggravée avec la crise de la Covid19.
Partout en France, les collectivités, dont des Départements, mettent en œuvre des actions pour répondre à cette urgence, compte tenu des dispositifs visiblement insuffisants déployés par le gouvernement.
Dans le Nord, l’action conjuguée des groupes PC et PS a conduit à un engagement du Président du Département pour des mesures en direction des jeunes.
Les idées ne manquent pas. Aide financière pour les besoins fondamentaux (alimentation, hygiène…). Création d’aides directes au logement pour les étudiants boursiers. Recrutement d’étudiants (vacations) pour du soutien scolaire auprès des collégiens ou auprès des jeunes de l’ASE. Financement de postes d’assistant social ou de psychologue mis à disposition du CROUS. Augmentation du nombre de stagiaires accueillis au sein de la collectivité. Travail sur une offre élargie des « jobs d’été » au Département.
Le Département doit agir en faveur de la jeunesse. Il y a urgence. Le groupe communiste continuera de porter ces propositions pour le Nord.
Mars 2021
Groupe Union pour le Nord
Transformer n’est pas supprimer
L’importance de l’attachement, de la sécurité affective des enfants confiés à l’Aide Sociale à l’Enfance n’est plus à démontrer. Les assistants familiaux en sont l’incarnation. L’expérience du premier confinement a montré leur implication au quotidien. En première ligne, ces professionnels de la protection de l’enfance ont maintenu l’accueil des 5 642 enfants sans interruption et ont permis à ces derniers de vivre cette période particulière de manière positive. C’est pourquoi, dès le printemps 2020, le Département a débloqué plus de 5 millions d’euros pour remercier ces agents, héros ordinaires des enfants de l’ASE.
L’accueil chez les assistants familiaux est une des composantes de la politique de protection de l’enfance, mise en œuvre depuis 2015, afin de transformer l’offre existante. Transformer n’est pas supprimer. Contrairement à ce qui est dit ou écrit, 700 places d’accueil n’ont pas été supprimées mais redéployées, d’une part en places d’hébergement pour les mineurs non accompagnés et d’autre part, en mesures de soutien éducatif à domicile. Ce sont en tout plus de 1 500 places et mesures qui ont permis de renforcer l’accompagnement des familles dans les territoires.
Il en est de même pour les services de Protection Maternelle et Infantile dans quatre maternités du Département, qui n’ont pas été supprimés mais relocalisés dans les Unités territoriales de Prévention et d’Action Sociale, où sont pratiquées quotidiennement les consultations péri et post-natales.
Avec un budget en constante augmentation depuis 2015 (+ 44 millions d’euros), le Département du Nord a fait le choix de mettre l’enfant au cœur de ses politiques de protection. Il accomplit cette valorisante mission avec détermination pour que tous les enfants grandissent et s’épanouissent sereinement.
Luc Monnet et Olivier Henno, Co-présidents du Groupe Union pour le Nord.
Groupe Socialiste, Radical et Citoyen
Crise sanitaire : la protection de l’enfance en première ligne !
La crise sanitaire n’est pas sans conséquence sur le quotidien et la sécurité des enfants. Les appels au 119 pour signaler un enfant en danger ont enregistré une hausse de 56 % durant le premier confinement.
Dans ces circonstances exceptionnelles, nos travailleurs sociaux, les personnels des foyers et les assistantes familiales poursuivent leur travail afin d’accompagner et de protéger les enfants vulnérables.
Afin de soutenir les professionnels déjà confrontés, avant la Covid-19, au manque de moyens sur le terrain, nous avions demandé la création en février 2019 d’une Mission d’Information et d’Évaluation sur la politique départementale de protection de l’enfance.
Nous avons pu constater que 700 places d’hébergement avaient été supprimées dans les services de l’aide sociale à l’enfance depuis 2015, le manque d’effectifs a dégradé les conditions de travail au sein des services sociaux, les points PMI des maternités nordistes ont fermé. Dans le Nord, un éducateur doit suivre en moyenne 35 enfants contre 24 dans un département comme le Gers.
La crise actuelle met à l’épreuve notre système de protection de l’enfance. Ce qui était vrai hier l’est encore plus aujourd’hui : la nécessité de renforcer les effectifs humains, prévenir en amont les difficultés dans les familles ou encore poursuivre l’accompagnement des jeunes une fois arrivés à l’âge adulte.
L’aide sociale à l’enfance est une priorité. Nous défendrons, à nouveau, lors du vote du budget départemental pour 2021 des moyens supplémentaires pour notre politique de protection.
Didier Manier, Président du Groupe Socialiste, Radical et Citoyen.
Groupe Communiste, Républicain, Citoyen et Apparentés
Les assistants familiaux : au cœur du système de protection de l’enfance
Qualifié de « profession-passion » par certains, le métier d’assistant familial a ceci de particulier qu’il mobilise une composante affective majeure. Pour l’enfant placé, comme pour l’assistant familial et plus largement la famille d’accueil, les dimensions humaines, relationnelles et affectives sont fondamentales. Pour autant, il s’agit bien d’un métier à part entière, qui se professionnalise de façon croissante. Et l’enjeu est grand puisque l’accueil familial est le premier mode d’hébergement des enfants confiés à l’aide sociale à l’enfance. Le Département du Nord ne fait pas exception.
Mais la profession souffre d’un manque de reconnaissance ressenti par ceux qui l’exercent. Cette « crise de la vocation » entraîne une difficulté grandissante de recruter pour les Départements. A cela s’ajoute une pyramide des âges vieillissante, avec des départs massifs à la retraite, alors que les besoins ne diminuent pas. La mission s’avère ardue dans le Nord : pour combler les départs à la retraite de 2019, ce sont 200 assistants familiaux qui devaient être recrutés ! Malgré une campagne à grands renforts de communication, le nombre de nouveaux entrants doit encore augmenter significativement pour répondre aux besoins.
Améliorer le cadre de travail des assistants familiaux est une nécessité. Leurs témoignages, recueillis dans le cadre de la Mission d’Information et d’Evaluation (MIE) sur la Protection de l’enfance, sont précieux. Il s’agit par exemple de les former massivement aux situations complexes (troubles, pathologies, addictions) et de faciliter la prise en charge par des professionnels spécialisés.
Les préconisations qui sont issus de cette MIE doivent être suivies d’effets à l’échelle départementale. De même que la réforme nationale sur le statut des assistants familiaux doit être ambitieuse pour espérer inverser la tendance.
Charles Beauchamp, Président du Groupe Communiste, Républicain, Citoyen et Apparentés. Conseiller Départemental du Canton d’Aniche
Février 2021
Groupe Union pour le Nord
Le Département près de chez vous
Le Département du Nord est l’un des plus ruraux de France. C’est un partenaire indispensable pour les communes rurales et les Nordistes qui y vivent.
Notre majorité départementale travaille depuis 2015 en partenariat avec les services de l’État et toutes les collectivités pour s’assurer que les Nordistes accèdent à un même niveau de service quel que soit l’endroit où ils habitent.
Pour rapprocher les services publics des habitants qui en sont aujourd’hui éloignés, un camion bleu France services sillonne depuis quelques mois l’Avesnois, le Cambrésis et maintenant le Douaisis. Vous pouvez aujourd’hui bénéficier rapidement d’un accès à de nombreux services et trouver des solutions à vos problèmes du quotidien qui ne relèvent pas directement des compétences du Département juste à côté de chez vous.
Les Maisons France Service itinérantes viennent compléter le dispositif des espaces déjà existants. Notre volonté est de monter en puissance sur cette politique puisque de 10 espaces France Services début 2020, nous serons à 44 fin 2021.
En tant que chef de file des solidarités humaines et territoriales, le Département répond aux besoins de ses habitants.
Pour les Nordistes, le Département est là !
Luc Monnet et Olivier Henno, Co-présidents du Groupe Union pour le Nord.
Groupe Socialiste, Radical et Citoyen
Relancer et investir dans nos services publics !
Dans cette période de crise sanitaire, nos services publics sont en première ligne à l’hôpital ou dans les écoles. Nos services départementaux sont mobilisés afin de continuer d’assurer leurs missions : le Service Départemental d’Incendie et de Secours du Nord, la Protection Maternelle et Infantile, la Maison Départementale des Personnes Handicapées, les services de la Prévention santé ou ceux de l’Aide sociale à l’enfance.
Nos services publics sont des piliers et des boucliers face à la crise. Ils doivent être renforcés.
Malheureusement, nos services publics départementaux n’ont pas été véritablement préservés durant ce mandat. Près de 500 postes d’agents ont été supprimés. Des casernes manquent toujours de pompiers faute de recrutements. Des services sociaux dans les unités territoriales ont dû fonctionner en sous-effectif et travailler en mode dégradé. Les points PMI dans les maternités nordistes ont fermé. Une partie de l’entretien des collèges a été privatisée.
Il faut changer de modèle et rompre avec les politiques néolibérales qui ont affaibli l’État et nos collectivités.
Aujourd’hui, nous devons investir dans nos services publics. Ils doivent nécessairement évoluer et progresser, par exemple, sur la numérisation. Mais ils doivent aussi et surtout être consolidés. Cela nécessite des moyens financiers mais également des ressources humaines présentes sur le terrain dans la proximité.
La relance doit concerner aussi nos services publics.
Didier Manier, Président du Groupe Socialiste, Radical et Citoyen
Groupe Communiste, Républicain, Citoyen et Apparentés
La casse des services publics de l’État dans les territoires
En réorganisant ses services, l’État laisse trop souvent les usagers et les collectivités seuls face à un écran ou aux coûts à assumer pour maintenir une offre suffisante.
Depuis des années, les réorganisations des services de l'État se sont traduites par des diminutions très importantes des effectifs publics dans les territoires et par des fermetures d'implantations.
Par exemple, pour les services des impôts aux particuliers, ce sont 2 781 emplois équivalent temps plein qui ont été supprimés entre 2013 et 2018, dont 134 dans le Nord.
Les solutions permettant de « compenser » sont largement insuffisantes. La dématérialisation croissante des démarches aggrave les inégalités et génère des coûts plus importants pour les collectivités et les usagers. Le développement d'espaces d'accueil mutualisé comme les Maisons France Service contribue, in fine, à organiser et à accélérer la suppression des accès à tous les services publics : trésoreries, bureaux de poste, guichets de gare, centres de l’assurance maladie (CPAM), caisse de retraite (CARSAT), allocations familiales (CAF).
D’ailleurs, l'État est peu investi dans ces structures alors qu'il a massivement réduit ses effectifs et dématérialisé ses procédures. Par exemple, un agent compétent pour des questions relatives au Trésor Public n'est disponible que dans 30 % des cas.
Le groupe communiste continuera à revendiquer un maillage territorial efficace des services publics, associé à une qualité d’accueil, qui sont la base d’un véritable aménagement du territoire et d’une qualité de vie des citoyens.
Michel Lefebvre, Conseiller départemental du Canton de Denain
Décembre 2020 - janvier 2021
Groupe Union pour le Nord
"Réussir Sans Attendre", le retour à l’emploi des allocataires du RSA
Le Département du Nord est pleinement engagé pour accompagner les allocataires du RSA vers un retour à l’emploi. Depuis 2015, les vice-présidents Olivier Henno puis Doriane Becue ont mis en place une politique ambitieuse pour sortir de la précarité les Nordistes les plus fragiles. Une stratégie payante puisqu’entre 2015 et 2020, le nombre d’allocataires du RSA dans le Nord a fortement diminué.
Dans cet objectif, une opération, inédite en France, "Réussir Sans Attendre" a été lancée l’année dernière. Elle consiste en l'organisation de rencontres directes entre les recruteurs, les organismes de formation et les demandeurs d’emploi dans l’ensemble des agences Pôle Emploi et les sept Maisons Départementales de l’Insertion et de l’Emploi (MDIE).
La première édition avait permis à 3 500 bénéficiaires du RSA de trouver un emploi ou une formation.
La deuxième édition s’est déroulée du 23 au 27 novembre 2020 et 730 actions ont été menées dans la semaine et 6 000 allocataires du RSA ont bénéficié d'une solution.
Près de 8 000 allocataires du RSA y ont participé, ainsi que 300 employeurs et 150 organismes de formation, faisant de cette opération un véritable succès. Grâce à l’action de la majorité départementale, le Nord est le département où le nombre d'allocataires du RSA a le moins augmenté durant la crise sanitaire.
Luc Monnet et Olivier Henno, Co-présidents du Groupe Union pour le Nord.
Groupe Socialiste, Radical et Citoyen
En 2021, construisons une relance solidaire !
La crise sanitaire a des conséquences brutales. En 2020, elle a fait basculer 1 million de Français dans la pauvreté. Sur le terrain, les personnes qui ont besoin d’une aide alimentaire ont augmenté de + 20% depuis le premier confinement.
Face à la crise, le Nord doit être au rendez-vous de la solidarité.
Solidarité avec les plus jeunes qui sont les premiers exposés au chômage. Après plusieurs années de désengagement, nous souhaitons que le Département se remobilise en faveur des Missions locales, des Clubs de prévention et débloque des moyens exceptionnels pour l’insertion des jeunes.
Solidarité avec le monde associatif, avec le monde du sport et de la culture qui ont subi de plein fouet la crise. Après avoir coupé les ponts, le Nord doit à nouveau soutenir les acteurs de l’économie sociale et solidaire qui créent des emplois locaux dans les secteurs de l’aide à la personne, du numérique et de l’économie circulaire.
Solidarité avec les Nordistes qui cherchent un emploi et ont besoin d’un accompagnement social, d’une solution pour la garde de leur(s) enfant(s), pour se déplacer ou se former.
Enfin, la relance doit préparer l’avenir. Le Département du Nord doit investir plus et surtout investir mieux en faveur : de la transition écologique, des mobilités durables ou encore de la rénovation thermique des logements. Les investissements d’aujourd’hui sont les emplois de demain.
Didier Manier, Président du Groupe Socialiste, Radical et Citoyen
Groupe Communiste, Républicain, Citoyen et Apparentés
Lutter contre la pauvreté : un enjeu majeur
Le caractère violent et inédit de la crise que nous traversons est évident. Même si ses effets sont encore difficilement mesurables, on relève d’ores et déjà une hausse globale du niveau de pauvreté, comme analysé par l’Observatoire des inégalités dans son récent rapport sur la pauvreté en France.
Occuper un emploi ne permet pas toujours d’être à l’abri de la pauvreté (temps partiels, CDD, intérim…). Les travailleurs pauvres sont d’ailleurs fort nombreux dans notre région : 1 million de personnes ! Le RSA est un filet de sécurité qui protège l’allocataire contre la grande pauvreté sans pour autant lui permettre de sortir de la précarité monétaire, professionnelle et sociale. Évidemment, retrouver un travail est au cœur des préoccupations.
Même si nous luttons pour l’accès à un emploi stable, avec des conditions de travail et de rémunération décentes, la réalité actuelle du marché du travail nous conduit à réaffirmer la nécessité de la revalorisation du RSA et de l’extension du dispositif aux 18-25 ans.
Pour le Département du Nord, nous défendons une politique d’insertion plus forte autour des métiers et filières d’avenir liés à la conversion écologique (bâtiment durable, énergies et transports, agroécologie…). Nous défendons également l’idée d’une politique d’insertion juste, dans une approche non stigmatisante qui se tourne autant vers les plus éloignés de l’emploi que vers les plus proches.
Nous entendons aussi travailler à la mobilisation de l’ensemble des acteurs concernés, institutionnels ou non, pour s’attaquer aux causes et aux conséquences de la pauvreté.
Charles Beauchamp, président du Groupe Communiste, Républicain, Citoyen et Apparentés
Novembre 2020
Groupe Union pour le Nord
Pour une écologie du « bon sens »
Avec la crise sanitaire, le monde a changé mais l’urgence climatique n’a pas reculé. Lors de la séance plénière de septembre dernier, le Département du Nord a voté les délibérations opérationnelles qui permettront de poursuivre sa stratégie Nord Durable.
Composée de 59 actions allant de la lutte contre les passoires énergétiques à un plan d’investissement favorisant les mobilités douces, elle comprend également un volet « Plantations et renaturations » permettant d’amener la nature partout où cela sera possible.
Ce plan concerne le Département qui s’engage à planter des arbres, créer des jardins sur ses espaces fonciers et valoriser les Espaces Naturels du Nord. Doté d’un million d’euros, il accompagne aussi financièrement les partenaires qui souhaitent arborer leurs espaces ou créer des jardins collectifs.
Convaincue par la stratégie Nord Durable, la majorité départementale défend une écologie du « bon sens », constructive, qui fasse émerger des projets et transformer de manière positive les pratiques. Avec ces politiques environnementales, le Département, tel le colibri, fait sa part et se place en acteur majeur de la transition écologique et solidaire.
Luc Monnet et Olivier Henno, Co-présidents du Groupe Union pour le Nord.
Groupe Socialiste, Radical et Citoyen
Urgence écologique : il est grand temps d’agir !
Le Nord est l’un des départements les moins boisés de France avec moins de 9 % du territoire couvert contre 31 % au plan national. La majorité départementale vient de relancer une politique de soutien aux projets de plantation, de renaturation et de jardins familiaux. Le signal est positif. Toutefois, le budget est symbolique.
Dans le Nord, nous devons retrouver une véritable ambition face à l’urgence écologique. Dès 2001, la majorité départementale de gauche avait initié un Agenda 21. Nous sommes passés en 2006 à la Haute Qualité Environnementale pour les bâtiments départementaux. Par la suite, nous avons développé un Plan Climat Départemental. Nous avons également généralisé les achats éco responsables. Entre 2011 et 2014, nous avons enregistré une baisse de 15% des émissions de gaz à effet de serre des services départementaux, soit 85 000 tonnes CO² évitées sur trois ans.
Malheureusement, la majorité départementale de droite n’a pas poursuivi sur cette voie. Désormais, il faut combler le retard. Le Nord ne peut pas rester dans le dernier wagon de la transition écologique.
Pour le prochain mandat, nous souhaitons remobiliser le département sur l’ensemble des priorités que sont la lutte contre les pesticides, les perturbateurs endocriniens, le développement de l’agriculture bio ou raisonnée, les énergies renouvelables, la rénovation thermique des logements, le développement des pistes cyclables…
Sur l’écologie, le Nord doit retrouver une ambition globale !
Didier Manier, Président du Groupe Socialiste, Radical et Citoyen
Groupe Communiste, Républicain, Citoyen et Apparentés
Urgence climatique mondiale : agir localement aussi !
Sécheresses, accès à l’eau potable, pertes agricoles, fonte de la banquise, inondations, glissements de terrain, montée du niveau des océans, réfugiés climatiques, crises de la qualité de l’air et de la fertilité des sols, effondrement de la biodiversité…
Difficile de prédire qui pourra survivre à cette crise ! La planète se transforme sous nos yeux à un rythme accéléré, menaçant l’existence de l’espèce humaine. Si nous n’opérons pas de bifurcation radicale et historique du mode de développement actuel, nous courrons à notre propre perte. Peindre le capitalisme en vert ne peut suffire.
Face à cet enjeu planétaire, nous devons agir localement aussi. Comme tous les acteurs du territoire, institutions, administrations, entreprises, citoyens, le Département du Nord porte une responsabilité pour ralentir, à son échelle, cette crise.
Si l’exemplarité doit évidemment être de mise à travers le projet d’Administration durable du Département, notre institution doit aller plus loin. L’ensemble de ses politiques publiques doivent intégrer les enjeux écologiques et sociaux.
La délibération « Nord durable » du Département du Nord est un pas supplémentaire qui s’appuie sur des politiques existantes. Mais la situation s’est encore dégradée et il nous faut aller plus loin. Ces mesures intéressantes arrivent trop tardivement dans le mandat et les échéances posées sont souvent trop lointaines (neutralité carbone en 2040 par exemple).
Il faut agir vite et fort en portant systématiquement cette double exigence : écologique et sociale. C’est la volonté du groupe communiste.
Charles Beauchamp, Président du Groupe Communiste, Républicain, Citoyens et Apparentés
Octobre 2020
Groupe Union pour le Nord
En première ligne
Depuis le début de la crise sanitaire liée à la COVID-19, des métiers souvent méconnus du grand public se retrouvent en première ligne pour accompagner et prendre en charge les personnes fragilisées.
Autant que les professionnels hospitaliers, les aides à domicile, les assistants familiaux, les accueillants familiaux méritent notre reconnaissance. Par leur dévouement, leur professionnalisme, ils contribuent aussi à sauver des vies.
Lors de la séance plénière du mois de juin, la majorité départementale a souhaité récompenser ces professions en prenant des mesures concrètes en leur faveur. Par exemple, 3,5 millions d’euros ont été versés aux services d’aide à domicile. Le concours financier promis de l’État permettra d’abonder les primes versées au cours de l’été.
Ces métiers d’accompagnement ont démontré toute leur pertinence. Ils sont créateurs d’emplois et peinent pourtant à recruter. Il est nécessaire qu’ils soient mieux connus et davantage valorisés. Le Département du Nord y travaille et encourage notamment les allocataires du RSA à découvrir et à se former à ces métiers.
Une fois encore, la majorité départementale tient à saluer le dévouement de celles et ceux qui ont accompagné les personnes fragilisées au cours de ces derniers mois.
Luc Monnet et Olivier Henno, Co-présidents du Groupe Union pour le Nord.
Groupe Socialiste, Radical et Citoyen
Solidarité avec les services d’aides à domicile !
Depuis le début de la crise sanitaire, durant toute la durée du confinement, les personnels des aides à domicile sont restés mobilisés en première ligne auprès de nos aînés afin de leur apporter soins et réconfort.
Nous devons reconnaître et mieux épauler celles et ceux qui apportent une aide quotidienne aux personnes âgées ou handicapées.
La prime Covid versée par le Département du Nord aux salariés des services d’aides à domicile est un premier geste. Toutefois, son montant moyen de 415 € par salarié aurait dû être plus important à l’image du Département du Pas-de-Calais qui a versé une prime de 1500 € par agent pour le même temps de travail.
La branche de l’aide à domicile, dans son ensemble, est en grande fragilité et peine à recruter faute d’attractivité. Depuis plusieurs années, nous demandons la revalorisation de la tarification horaire payée par le Département du Nord afin de consolider l’équilibre économique des structures.
Avec la crise sanitaire, nous avons enfin obtenu gain de cause sur la tarification qui est passée de 21 à 22 € de l’heure. Cela doit permettre aux services d’aide à domicile de combler leur déficit.
L’accompagnement humain représente un coût financier. Mais c’est la seule réponse qui permet aux personnes dépendantes de continuer de vivre à domicile dans la dignité.
Didier Manier, Président du Groupe Socialiste, Radical et Citoyen
Groupe Communiste, Républicain, Citoyen et Apparentés
Primes Covid, masques : Exigeons la solidarité nationale !
Les professionnels du secteur de l’aide à domicile se sont investis pendant la difficile période du confinement. Grâce à leur travail de soin, de lien, et de prévention au quotidien, un certain nombre d’hospitalisations ont été évitées.
Et pourtant, ces professionnels avaient jusqu’à présent été écartés du dispositif de primes financé par l’État pour les personnels soignants des hôpitaux et des EHPAD, laissant aux Départements la charge de financer -ou non- cette prime.
Après des mois de bataille pour exiger la solidarité nationale, l’État financera finalement une prime à ces personnels. Elle devrait s’élever à 500 euros en moyenne par salarié, venant compléter celle déjà versée par certains Départements (500 euros en moyenne dans le Nord).
A cette victoire, ajoutons celle gagnée localement pour étendre l’attribution de la prime départementale aux aides à domicile “mandataires” (directement employés par les usagers), soit 350 ETP dans le Nord. Le groupe communiste se satisfait de cette décision qu’il a défendue.
La crise sanitaire n’est pas derrière nous et la question des masques revient inévitablement. Si le port obligatoire du masque s’impose, l’exigence de leur gratuité doit elle aussi s’imposer, en particulier, pour les collégiens et les lycéens. l’État est irresponsable de faire reposer la charge financière sur les familles ou sur les Départements. Une fois encore, les inégalités seront de mises. Et si certains départements ne financent pas, ce sont les familles qui devront tout prendre en charge.
Jean-Claude Dulieu, Conseiller Départemental, Canton d’Aulnoy-Lez-Valenciennes
Septembre 2020
Groupe Union pour le Nord
Les collèges, acteurs de la transition écologique
Ce n’est pas une rentrée comme les autres que vont vivre nos collégiens. Les mois qui ont précédé les vacances scolaires ont requis une forte capacité d’adaptation pour nos jeunes, leurs familles et les équipes éducatives. Le Département du Nord s’est lui aussi adapté à ces contraintes que nul n’aurait pu imaginer, il y a encore quelques mois. En développant des politiques volontaristes, notamment autour du collège numérique, le Département du Nord a démontré qu’il était présent aux côtés des Nordistes avant et pendant la crise et qu’il le sera encore après.
Notre majorité départementale a bien conscience que le monde post-Covid accélèrera certains phénomènes, en particulier dans le domaine de la transition écologique. En adoptant le Plan Nord Durable, nous avons planté les premiers jalons d’une politique qui s’intensifiera dans les semaines à venir. Les collèges ont un rôle majeur dans ce dispositif. Avec la mise en place de l’approvisionnement local, la lutte contre le gaspillage alimentaire, la rénovation énergétique des bâtiments, la mobilité des collégiens ou encore les initiatives prises dans chaque établissement, les collèges du Nord seront des moteurs de la transition écologique et solidaire.
Luc Monnet et Olivier Henno, Co-présidents du Groupe Union pour le Nord.
Groupe Socialiste, Radical et Citoyen
Accélérons la transition écologique dans nos collèges !
Le Nord a été précurseur en matière d’exigences environnementales pour les collèges publics. Dès 2006, la majorité départementale de gauche a fait le choix de la Haute Qualité Environnementale (HQE) pour les opérations de construction neuve. Les bâtiments certifiés consomment moitié moins d’énergie que les objectifs réglementaires actuels. Nous avons en parallèle développé un Plan ambitieux de Maîtrise de l’Energie. Le Nord était à l’époque le 2ème Département français qui investissait le plus pour les collèges.
Avec le projet « Assiette Durable » lancé en 2010 dans les demi-pensions des collèges nordistes, nous avons souhaité favoriser une consommation en circuit court, économe et de qualité. Depuis, sur 176 cantines scolaires, 151 s’approvisionnent localement.
Face au changement climatique, nous devons désormais aller plus loin et plus vite. Le Nord doit véritablement s’engager dans la transition écologique.
Lieux de formation des citoyens de demain, nos collèges doivent porter cette exemplarité. Nous déplorons que la majorité actuelle ne soit pas suffisamment passée à l’action sur les objectifs de collèges zéro déchet, de cantine 100 % durable ou sur l’aide aux projets pédagogiques en faveur de l’environnement et de la biodiversité.
Le temps est venu de mieux préparer l’avenir !
Didier Manier, Président du Groupe Socialiste, Radical et Citoyen
Groupe Communiste, Républicain, Citoyen et Apparentés
Relever le défi de la conversion écologique !
Aujourd’hui, pour protéger les salariés des conséquences de la crise Covid19, la relance de l’économie est une priorité. Afin d’éviter les faillites et les licenciements, le soutien public aux acteurs économiques doit être massif. Comme à chaque grande crise, l’Etat revient au-devant de la scène, rappelant que l’économie repose largement sur la puissance publique.
La pandémie a remis au cœur des débats les questions essentielles que sont la crise climatique et la nécessaire souveraineté dans les secteurs stratégiques (pharmaceutique, alimentaire…)
Dans ce contexte, un plan de relance économique qui ferait fi de ces exigences est impensable. Ce serait nier les quelques enseignements positifs de cette crise dramatique. La définition du plan de reprise doit impérativement être compatible avec les objectifs de transition bas-carbone que le gouvernement s’est fixés et avec le redéveloppement des services publics. C’est un enjeu majeur des mois à venir et ce sera la mesure réelle de l’attention portée au climat.
Ce n’est pas gagné ! D’ores et déjà, des milliards d’euros publics ont été injectés dans des secteurs polluants comme le transport aérien (AirFrance) et automobile (Renault) sans conditionnalité sociale ni environnementale.
Les solutions, connues, sont compatibles avec l’emploi. Reste à savoir si le gouvernement entendra enfin cette évidence : faire du climat un cadre de référence de l’action publique n’est plus une option mais un impératif pour la vie des générations à venir.
Charles Beauchamp, Président du Groupe Communiste, Républicain, Citoyen et Apparentés.
Juillet-Août 2020
Groupe Union pour le Nord
Le Nord, Terre de Vélo !
A l’heure du déconfinement, un simple regard porté sur les chemins de nos campagnes ou sur les boulevards de nos villes permet de mesurer le développement exponentiel de la pratique du vélo. La majorité départementale n’a pas attendu ce contexte sanitaire inédit pour mener une politique cyclable ambitieuse.
Un schéma directeur adopté il y a 2 ans a permis d’arrêter un maillage solide de pistes cyclables, de voies communales, de chemins ruraux ou de halage utilisés pour des déplacements touristiques ou de la vie quotidienne. Cet outil d’interventions cohérentes en faveur du vélo voit aboutir de nombreux projets, qu’ils soient engagés par le Département ou financés auprès des communes et de leurs groupements grâce aux Projets Territoriaux Structurants ou à l’appel à projets sur les mobilités innovantes.
Suivant le succès rencontré par nos voisins belges, le Département a aussi porté la création du 1 er Réseau Points-Nœuds (RPN) cyclable de France avec ses 2530 panneaux qui jalonnent la campagne flamande. De nouveaux RPN suivront bientôt en Avesnois et sur le littoral.
Notre collectivité s’affirme bel et bien comme le coordinateur identifié des politiques cyclables dans les territoires. Une nouvelle délibération présentée à la rentrée amplifiera encore l’engagement financier du Département et la promotion du réseau existant.
Luc Monnet et Olivier Henno, Co-présidents du Groupe Union pour le Nord.
Groupe Socialiste, Radical et Citoyen
Relançons un plan cyclable à l’échelle du département !
Le contexte actuel nous révèle l'étendue des vertus de l'usage de la bicyclette.
L'enjeu environnemental est le premier qui nous vient à l'esprit. Mais la crise sanitaire nous rappelle à quel point le vélo est porteur d'enjeux de santé publique, sur le plan sanitaire, parce qu'il permet le respect de la distance physique et d'éviter les flux massifs dans les transports en commun, mais aussi et plus largement pour son impact sur la bonne santé des personnes en prévenant un bon nombre de risques. L'argumentation en faveur du développement de la pratique du vélo se trouve ainsi fortement intensifiée.
En 2013, la majorité départementale de gauche avait lancé le Schéma Mobilité Liberté 2030 adopté à l’unanimité après concertation avec les associations dans l’ensemble des territoires nordistes. Dans la foulée, nous avions lancé un plan cyclable départemental. Il avait pour objectif de réaliser 2 000 km d’aménagements cyclables dans le département.
Avec le changement de majorité départementale en 2015, nos ambitions ont été rangées au placard. En 2019, le Nord ne comptait que 361 km de bandes et 249 km de pistes cyclables sur 4 500 km de routes départementales.
Il est urgent de relancer le plan cyclable et d’investir davantage pour le vélo : traiter les points noirs, sécuriser les itinéraires les plus circulés, développer les véloroutes voies vertes ou encore favoriser la desserte cycliste des pôles multimodaux (gares, établissements scolaires).
Le vélo doit retrouver une véritable place dans la stratégie départementale au regard des enjeux de mobilité, de santé publique, de qualité de vie, de préservation de l’environnement et de transition écologique.
Didier Manier, Président du Groupe Socialiste, Radical et Citoyen
Groupe Communiste, Républicain, Citoyen et Apparentés
Produire en France
Les annonces du groupe RENAULT ont créé la colère chez les salariés et dans les territoires.
4 sites fermés et 15 000 emplois qui seraient supprimés dans le monde dont 5 000 en France.
Une fois de plus, la facture serait réglée par la FRANCE d'en bas et les territoires.
A MCA, ils ne l'ont pas accepté et ont fait reculer direction et gouvernement. Quelle belle victoire qui appelle toutefois la vigilance.
En 15 ans, l'industrie automobile aura perdu 120 000 emplois, dont 25 000 chez RENAULT.
RENAULT, ce serait aussi un scandale si l'État lui prêtait 5 milliards d'euros pour en fait poursuivre les délocalisations et engraisser toujours plus les actionnaires.
L'industrie automobile est malade des reculs de souveraineté nationale, extrêmement graves pour notre pays et notre peuple. Cela au nom de l'Union Européenne.
La politique menée par Carlos GHON, poursuivie aujourd'hui avec l'aval des gouvernements, a été mortifère pour l'entreprise. Aujourd'hui, tous les salariés de RENAULT sont en danger.
Il est urgent de relocaliser la production en FRANCE et de fabriquer des modèles familiaux et populaires tournés vers la transition énergétique.
Maryline Lucas, Conseillère départementale du canton d'Aniche
Avril 2020
Groupe Union pour le Nord
Notre Département pleinement mobilisé
Avant tout, la Majorité Départementale voudrait dire « Merci » à tous les Nordistes, mobilisés à leur échelle, pour leur courage, leur dévouement et leur sens des responsabilités.
Depuis le début de la pandémie, le Département, et en premier lieu, ses agents, montrent l’importance des collectivités de proximité. Dès la mise en place du confinement, l’institution départementale a continué de fonctionner, autrement, mais avec l’unique souci de servir les Nordistes, et principalement les plus fragiles.
Le Département a mobilisé ses réseaux, ses ressources pour protéger ses agents, ses partenaires. A l’écoute constante des acteurs du secteur médico-social, le Département du Nord répond à leurs besoins, relaie leurs demandes car ce n’est qu’ensemble que nous parviendrons à vaincre le virus.
Lorsque le déconfinement sera possible, le Laboratoire Départemental participera à la campagne de tests sérologiques. Pour notre part, nous mettrons tout en œuvre pour que notre pays redémarre.
Cette crise du COVID-19 a fait prendre conscience au monde entier qu’il avait des fragilités. Ce virus marquera nos vies, changera sûrement nos habitudes mais il n’altérera en rien la volonté des élus de la Majorité Départementale d’être là, aux côtés des Nordistes en toutes circonstances.
Luc Monnet et Olivier Henno, Co-présidents du Groupe Union pour le Nord.
Groupe Socialiste, Radical et Citoyen
Face à la crise, nos services publics en première ligne
L’épidémie du coronavirus révèle la grande fragilité de notre société. Elle met en évidence l’importance et le rôle central des services publics fondamentaux comme la santé mais également dans des domaines, sous la responsabilité du département, tels que la sécurité avec le service départemental d’incendie et de secours, l’action sociale et l’accompagnement des plus fragiles avec la protection maternelle et infantile, la prévention santé, les EHPAD et l’aide sociale à l’enfance.
Face à la crise, nos services publics de proximité sont pleinement mobilisés et continuent de fonctionner dans des conditions particulièrement difficiles. Que l’ensemble des agents départementaux, pleinement mobilisés, en soient remerciés. Leur sécurité doit être garantie du mieux possible.
L’éradication du coronavirus est la priorité absolue. Cependant, des leçons devront être tirées pour l’avenir. Les services publics ont été mis à mal ces dernières années sur l’autel des économies budgétaires. Mis actuellement sous tension, ils se révèlent être nos biens les plus précieux, avec en première ligne les « fonctionnaires » !
Il y a nécessité de réfléchir aux véritables priorités : la lutte contre les inégalités, la transition écologique, le renforcement de nos services publics nationaux et départementaux qui peuvent maintenir la solidarité dans les territoires et préparer un avenir que nous voulons plus serein que celui qui s’annonce, avec des tempêtes autrement plus violentes que celle que nous connaissons aujourd’hui, si nous ne sommes pas capable de choisir une autre voie. Le débat est un impératif absolu.
Prenez soin de vous!
Didier Manier, Président du Groupe Socialiste, Radical et Citoyen
Groupe Communiste, Républicain, Citoyen et Apparentés
Il est urgent de changer de "modèle"
Aujourd'hui, si l'urgence est de sauver des vies, elle nous oblige à analyser les causes de ce drame.
En cette période de crise aigue, la responsabilité des marchés financiers se révèle majeure dans la dérégulation du monde. Désormais, le contrôle ferme des pouvoirs publics devra s'imposer.
Avec la communauté médicale, les travailleurs qui assurent les activités vitales les plus exposées sont ceux aux faibles revenus: aides à domicile, hôtesses de caisse, routiers, salariés de l'industrie agro-alimentaire, agriculteurs. Autant de salariés qui s'avèrent les plus décisifs pour ne pas sombrer. Désormais, la revalorisation de ces métiers est impérative.
L'effondrement des services publics et la marchandisation de la santé sont les conséquences des choix des décideurs.
Ces choix de l'Union Européenne et des gouvernements successifs ont transformé l'hôpital public en "hôpital entreprise". La tarification à l'activité incarne cette victoire de la logique financière sur celle du soin, tout comme la suppression de 100 000 lits hospitaliers en 20 ans. Désormais, l'intransigeance devra se généraliser pour faire passer l'humain avant l'argent.
Demain, les exigences seront nombreuses: relocalisation des entreprises sur le territoire français, nationalisation de l'industrie pharmaceutique, reconquête des politiques de santé publique.
Le groupe communiste continuera à s'inscrire dans ce combat.
Charles Beauchamp, Président du Groupe Communiste, Républicain, Citoyen et Apparentés
Mars 2020
Groupe Union pour le Nord
Pour un renouveau des territoires
Le Département du Nord à travers son engagement volontariste pour limiter les inégalités sur le territoire et rendre toujours plus attractive la terre nordiste a pu développer plusieurs dispositifs majeurs comme l’Engagement pour le Renouveau du Bassin Minier ou encore le Pacte pour la Réussite en Sambre-Avesnois-Thiérache.
Pour continuer sur cette voie, un pacte territorial a été déterminé pour le Cambrésis. La Stratégie pour l’Avenir du Cambrésis vise à inscrire sur le long terme une dynamique, reposant sur plusieurs objectifs de développement durable et d’innovation. Le but étant avant tout l’amélioration de la condition des habitants à tous les âges de la vie, de l’emploi, de l’équité territoriale, de l’aménagement du territoire et de la transition écologique, industrielle et solidaire.
Elle va permettre d’agir pour prévenir et contrer la pauvreté, pour améliorer la prévention et la protection de l’enfance, pour lutter contre la délinquance et la radicalisation, en s’appuyant sur la politique Nord Durable, le Schéma d’Amélioration de l’Accessibilité des Services au Public, le Schéma des Solidarités Humaines et le plan départemental en faveur de la mobilité en milieu rural.
Plus que jamais, la majorité départementale est là pour vous !
Luc Monnet et Olivier Henno, Co-présidents du Groupe Union pour le Nord.
Groupe Socialiste, Radical et Citoyen
Renouveau des territoires : le Nord doit renforcer sa réflexion et son action !
Chef de file des solidarités territoriales, le Département du Nord a pour rôle de réduire les inégalités, renforcer les services publics de proximité, améliorer la mobilité, désenclaver, embellir le cadre de vie et de préparer la nécessaire transition écologique sur l’ensemble des territoires.
Depuis 2015, des projets de communes ont été soutenus financièrement chaque année, au coup par coup.
Malheureusement, la majorité de droite n’a pas construit de véritable réflexion globale pour lutter contre les inégalités dans les territoires ruraux comme dans les territoires urbains.
La politique des contrats de territoire qui permettait d’avoir une vision partagée et de long terme a été supprimée. Elle concernait tous les enjeux importants comme ceux de la ruralité, du tourisme, de la santé, des infrastructures routières, des équipements sportifs et culturels, de l’attractivité économique ou encore du logement.
Aujourd’hui, l’aide aux territoires doit être repensée en fonction des besoins prioritaires et des préoccupations immédiates de la population nordiste.
Le Département du Nord doit également accentuer ses efforts. L’investissement pour les territoires ne se chiffrait qu’à 78 euros par habitant en 2018 contre 126 euros par habitant dans le Pas-de-Calais voisin.
Contre les inégalités territoriales, il est possible de faire plus et mieux.
Didier Manier, Président du Groupe Socialiste, Radical et Citoyen
Groupe Communiste, Républicain, Citoyen et Apparentés
Suppression de 129 emplois à Aulnoye Aymeries et Berlaimont
La nouvelle est tombée, tel un coup de massue, ce jeudi 23 janvier : depuis Houston, les dirigeants de NOV signaient l’arrêt des sites d’Aulnoye-Aymeries et Berlaimont laissant 129 personnes sur le carreau.
Une décision incompréhensible. Moins de 2 ans après la revente de Drill par Vallourec, NOV fait aujourd’hui marche arrière et recentre ses activités sur les États Unis et la Chine. Au cours des derniers mois, les salariés ont travaillé sans relâche pour tenir une cadence effrénée totalisant 8000 heures supplémentaires. Ils ont tout donné, sacrifié leurs week-end, leur vie de famille pour parvenir à relever le défi.
Aujourd’hui, nous sommes en droit de nous poser des questions : quelles étaient les réelles motivations des américains lorsqu’ils ont signé l’acte d’achat de Vallourec Drilling et Tuboscope le 25 Avril 2018 ? Ont-ils procédé de cette façon pour éliminer un concurrent ? Fallait-il s’emparer des brevets ?
Dès le lendemain de l’annonce, nous étions aux côtés des salariés. Les élus du territoire exigent aujourd’hui que toute la transparence soit faite sur cette cession que nous avions accueillie avec espoir et soulagement, tout comme les salariés et syndicats.
Premier actionnaire du groupe Vallourec, la responsabilité de l’État est entière et nous serons très vigilants ces prochaines semaines sur les solutions envisagées.
Bernard Baudoux, Conseiller départemental, Groupe Communiste, Républicain, Citoyen et Apparentés
Février 2020
Groupe Union pour le Nord
Le Département va mieux
L’attitude de l’opposition, lors du dernier budget, nous laisse dans l’incompréhension, un peu comme si un médecin qui avait considéré un de ses malades comme condamné, venait critiquer son successeur pour ne pas l’avoir totalement rétabli d’un coup de baguette magique.
Notre Département va mieux, chacun s’en félicite sauf l’opposition départementale. Sans doute serait-elle plus satisfaite si, poursuivant dans son sillon et dans une politique au fil de l’eau, nous avions laissé le département, mourir et disparaître.
Parlons donc de la rigueur qui nous est reprochée. C’est vrai, nous avons enfin appliqué la loi sur les 35 heures et nous l’assumons sereinement. Mais pour le reste, le Département compte, par exemple une centaine de travailleurs sociaux de plus qu’en décembre 2014. Nous avons repris la solidarité territoriale de l’aide aux communes et intercommunalités qui avait disparu dès 2014. Bien-sûr nos investissements sont allés à l’essentiel et non à des opérations de prestige disséminées çà et là au détriment d’un équilibre général. Bien-sûr nos centres d’incendie et de secours coûtent moins chers que sous l’ancien régime mais ils correspondent aux besoins des sapeurs-pompiers.
N’ayons pas peur des mots, la gestion départementale passée s’était soldée par un retentissant échec. Aujourd’hui le Département du Nord a repris toute sa place.
Luc Monnet et Olivier Henno, Co-présidents du Groupe Union pour le Nord.
Groupe Socialiste, Radical et Citoyen
Budget 2020 : quelles perspectives mais surtout quel bilan ?
Adopté en décembre dernier, le budget pour 2020 est le dernier du mandat 2015-2021. Ce dernier budget est donc l’occasion de faire un premier bilan de la majorité départementale de droite à la tête du Département du Nord.
La majorité de droite a-t-elle respecté sa promesse électorale de ne pas augmenter les impôts ?
Non, la taxe sur le foncier bâti a augmenté massivement de 25,7% en 2016. Le Nord s’est retrouvé 4ème au classement des départements qui ont le plus augmenté les impôts ! Pourtant, personne ne pouvait ignorer les réelles difficultés budgétaires liées aux effets conjugués de la crise économique et à la non-compensation des Allocations individuelles de solidarité par l’État.
La droite a-t-elle renforcé les politiques de solidarités humaines et territoriales ?
Le budget départemental a été amputé de 100 millions d’euros dès 2016. Pas une politique n’a échappé aux économies.
La droite a-t-elle préservé les services publics de proximité ?
Non, un véritable plan social a été imposé aux services départementaux avec l’objectif de 1 050 suppressions de postes d’ici 2021.
La droite a-t-elle sanctuarisé l’investissement ?
Non, le Nord est lanterne rouge des départements avec des dépenses à mi-mandat de seulement 78 € par habitant contre une moyenne nationale à plus de 140 € !
Le budget pour 2020 marque-t-il un changement de cap ?
Malgré quelques crédits supplémentaires sur des politiques en souffrance comme l’aide sociale à l’enfance, nous restons sur la trajectoire du mandat pauvre en ambition, marqué par de nombreux désengagements et peu volontariste sur la transition écologique et les solidarités territoriales.
Didier Manier, Président du Groupe Socialiste, Radical et Citoyen
Groupe Communiste, Républicain, Citoyen et Apparentés
Réforme par points : la paupérisation comme projet de société ?
Système par points et « universel », les bouleversements que le gouvernement envisage ne garantissent plus la continuité d’un niveau de ressources, après une vie de travail.
Cette réforme porte un véritable « modèle de société » où les accidents de la vie et les aléas d’une carrière professionnelle relèveront de la responsabilité individuelle, et ne seront plus aidés par la solidarité nationale.
Le système des régimes spéciaux visait à corriger les inégalités de la vie professionnelle. Avec la réforme, l’alignement de tous les salariés sur un même régime conduira à estimer que les contraintes et les sujétions d’un cheminot, d’un infirmier, d’un avocat, d’un enseignant, d’un ingénieur, d’un pompier sont équivalentes.
Selon les situations, l’instauration du régime par points ferait perdre entre 300 et 900 euros de pension. François FILLON candidat à la présidentielle avait confié : « le système par points en réalité, ça permet une chose qu’aucun homme politique n’avoue. Baisser chaque année la valeur du point et donc diminuer le niveau des pensions ». Voilà l’objectif de la réforme. Voilà pourquoi il faut la combattre.
Charles Beauchamp, Groupe Communiste, Républicain, Citoyen et Apparentés
Décembre 2019 - janvier 2020
Groupe Union pour le Nord
Pour une écologie de bon sens
Lors de la séance plénière du 18 novembre dernier, la majorité départementale a voté en faveur de la délibération-cadre Nord Durable, présentée par notre collègue Patrick Valois, Vice-Président en charge de la Ruralité et de l’Environnement. En prenant vingt engagements, notre Département saisit l’opportunité de la nécessaire transition écologique et solidaire pour rédiger une feuille de route alliant développement du département et préservation de l’environnement.
Depuis de nombreuses années, le Département du Nord a entrepris une démarche durable, en travaillant sur l’approvisionnement local, la mobilité, la gestion des espaces naturels, la transition énergétique. La délibération-cadre Nord Durable nous engage à aller plus loin dans toutes nos politiques de solidarités humaines et territoriales. Elle incite également notre administration à revoir ses pratiques, son mode de fonctionnement.
Au sein de la majorité départementale, nous sommes favorables à une écologie de bon sens, constructive, qui ne stigmatise pas mais qui fasse émerger des projets et transformer de manière positive les pratiques.
Tel le colibri, le Département du Nord fait sa part. Mais nous savons que ce n’est qu’ensemble et collectivement que nous parviendrons à construire un avenir durable à notre territoire.
Luc Monnet et Olivier Henno, Co-présidents du Groupe Union pour le Nord.
Groupe Socialiste, Radical et Citoyen
Transition écologique : le Nord doit se remobiliser !
Avant 2015, le Département du Nord s’était engagé dans une politique volontariste en faveur de la transition écologique : lancement d’un Agenda 21, création d’un Observatoire du climat, participation à la COP 21, élaboration d’un Plan Climat Départemental en 2014…
La majorité départementale de gauche avait lancé de nombreux chantiers : généralisation de la Haute Qualité Environnementale (HQE) pour les bâtiments, Plans de Maîtrise de l’Energie dans les collèges publics, approvisionnement local dans les cantines, lutte contre la précarité énergétique avec Nord Energie Solidarité, adoption du schéma Mobilité Liberté 2030 afin de favoriser les modes de transport doux et le cyclable.
Depuis 2015 et le changement de majorité départementale, les initiatives mises en œuvre n’ont pas toujours été confortées. La Mission Agenda 21 a même disparu des écrans radars…
Il aura fallu attendre novembre 2019 (cinquième et avant-dernière année du mandat) pour que la transition écologique soit réévoquée au sein de l’hémicycle départementale.
Mieux vaut tard que jamais !
Le plan de la majorité départementale de droite recycle essentiellement des actions déjà lancées et mises en œuvre. Cependant, nous attendons encore une stratégie pour la transition écologique avec un véritable budget à la hauteur des enjeux. Ce qui devrait être une priorité.
Didier Manier, Président du Groupe Socialiste, Radical et Citoyen
Groupe Communiste, Républicain, Citoyen et Apparentés
Développement durable
Depuis le sommet de la terre de RIO en 92, l’évidence du réchauffement climatique est largement partagée. Les rapports scientifiques s’accumulent et le constat est toujours plus alarmant.
Si le monde ne change pas son mode de fonctionnement dans les 5 à 10 ans, les conséquences pour l’humanité s’annoncent graves à court et moyen terme, comme le confirme le GIEC : « si les émissions de CO2 ne sont pas réduites aujourd’hui pour les années ultérieures, tout ira tellement vite que ni les écosystèmes, ni la société humaine ne parviendront à s’adapter ».
Partout sur la planète des voix s’élèvent pour exiger de réelles mesures contre le dérèglement climatique.
Avec cette prise de conscience coexiste l’évidence que les efforts individuels ne pourront pas remplacer les politiques nationales et locales, qui pèsent pour 75% des solutions.
Malgré les envolées présidentielles, la France ne fait rien de significatif pour réduire les gaz à effet de serre qui sont en stagnation.
Les communistes énoncent un certain nombre de propositions dans le cadre d’un programme de lutte pour le climat : programme massif dans la rénovation énergétique des logements, gratuité des transports, taxation très forte du trafic aérien, critères d’achats de proximité dans les appels d’offre…
Il faut agir vite ! Le combat de la justice climatique et celui de la justice sociale ne faisant qu’un.
Maryline Lucas, Groupe Communiste, Républicain, Citoyen et Apparentés
Novembre 2019
Groupe Union pour le Nord
Le Nord : Département inclusif et solidaire
Depuis le début du mandat, notre majorité a engagé une politique dynamique à destination des personnes âgées ou en situation de handicap et n’a eu de cesse de développer des outils à destination des Nordistes les plus fragiles, afin de faciliter leur autonomie et de les rendre véritablement acteurs de leur avenir.
Afin de poursuivre ses efforts, le Département du Nord a rejoint en Juillet dernier avec d’autres partenaires, la démarche « territoires 100% inclusifs ».
Cette nouvelle feuille de route vise à améliorer la participation et la coordination de tous les acteurs engagés dans le parcours de vie d’une personne handicapée (écoles, entreprises, loisirs), pour lutter contre les ruptures de parcours.
Il s’agira alors de pouvoir proposer de nouvelles réponses plus adaptées à toute personne vulnérable et ce, quel que soit son parcours ; mais aussi de permettre à chacun selon son besoin ou sa situation, de faire de vrais choix personnels pour gagner davantage en autonomie.
Aujourd’hui, notre société se doit de s’adapter aux besoins des personnes handicapées et non l’inverse, comme c’est bien trop souvent le cas.
C’est un véritable changement de culture vis-à-vis du handicap qui s’impose à nous et que nous sommes prêts à relever.
Luc Monnet et Olivier Henno, Co-présidents du Groupe Union pour le Nord.
Groupe Socialiste, Radical et Citoyen
Mission sur la MDPH du Nord : quelles suites ?
Après la fermeture en avril 2018 de la MDPH durant 4 jours afin de traiter 7 000 dossiers non enregistrés, nous avons demandé la création d’une mission spéciale chargée d’évaluer le fonctionnement de la MDPH du Nord.
La conclusion du rapport est clair.
La MDPH manque de moyens humains pour fonctionner correctement. Dans le Nord, un agent doit traiter plus de 1 000 dossiers par an contre 750 en moyenne au niveau national.
Le manque d’effectifs a des conséquences sur la qualité du service public. Ainsi, la plateforme téléphonique de la MDPH a un taux de décrochés de seulement 30%. Si l’on double le nombre d’agents sur la plateforme de 6 à 12, le taux de décrochés atteint 95%.
1 Nordiste sur 10 est usager de la MDPH. Cela représente 260 000 personnes. Il est important de construire avec les Relais Autonomie un réseau de proximité afin de garantir en tous points du territoire l’accès aux droits des personnes handicapées. Encore faut-il pour cela un personnel en nombre suffisant et suffisamment formé.
Après la publication du rapport sur la MDPH, nous demandons qu’une véritable feuille de route soit élaborée en concertation avec les associations mais également les collaborateurs. La MDPH du Nord doit poursuivre sa modernisation et renforcer sa proximité. Elle doit aussi et surtout obtenir les moyens humains nécessaires pour fonctionner correctement.
Didier Manier, Président du Groupe Socialiste, Radical et Citoyen.
Groupe Communiste, Républicain, Citoyen et Apparentés
Réforme des retraites : vers le déclassement universel
Notre système de retraites, issu des conquêtes sociales de 1945, fondé sur la répartition et la solidarité, est menacé. Le gouvernement envisage de créer un « régime universel de retraite par points ». Sous couvert d’équité, nous sommes face à une réforme guidée par le recul social et l’intérêt des marchés financiers et bancaires ainsi que du MEDEF.
Au menu de cette réforme : la suppression des 42 régimes spéciaux existants, l’allongement de la durée de cotisation, la baisse des pensions…
Loin de simplifier notre système de retraites, le régime « universel » ouvre la porte à des milliers de régimes supplémentaires privés pour compléter un régime public obligatoire transformé en filet de sécurité minimale. Une opération de déclassement à tous les étages : salariés du privé, fonctionnaires, bénéficiaires des régimes spéciaux, travailleurs précaires. Tous perdants !
Après le gel des pensions et l’augmentation de la CSG, ces annonces sont une nouvelle attaque contre le droit à la retraite et le pouvoir d’achat. Elles s’inscrivent dans le plan de déconstruction de la protection sociale méthodiquement mis en œuvre par le gouvernement.
Le choix de notre système de retraites est un choix de société. Rassemblons-nous pour défendre les conquêtes sociales.
Charles Beauchamp, Président du Groupe Communiste, Républicain, Citoyen et Apparentés.